La 64e Berlinale donne son coup d’envoi

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson ouvrira la 64e Berlinale. © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Rendez-vous incontournable du calendrier cinématographique international -il s’agit, après tout, de l’un des trois festivals majeurs, aux côtés de Cannes et Venise-, Berlin a su imposer, avec le temps, une spécificité composite.

A la pointe d’engagements divers, la Berlinale constitue ainsi une fenêtre sur l’Est, tout en accueillant nombre de productions américaines (souvenir, peut-être, de l’époque où elle fut créée par les Alliés comme « vitrine du monde libre »), non sans affirmer une volonté défricheuse -c’est ici qu’ont été révélés les Walter Salles, Fatih Akin ou autre Asghar Farhadi, par exemple.

64e du nom, le millésime 2014 ne devrait pas déroger à la règle, qui aligne, en tête de gondole, quelques poids lourds américains. Ainsi, bien sûr, de The Grand Budapest Hotel, film d’ouverture portant la griffe de Wes Anderson, mais encore de American Hustle, combine stylée imaginée par l’excellent David O. Russell, ou de The Monuments Men, film de guerre de et avec George Clooney. Ce dernier figure par ailleurs parmi la vingtaine de films présentés en compétition et concourant à l’Ours d’or, au même titre que Aimer, boire et chanter du vétéran Alain Resnais, La Belle et la Bête de Christophe Gans, In Order of Disappearance de Hans Petter Moland, Blind Massage de Lou Ye ou encore Aloft de la Péruvienne Claudia Llosa, couronnée à la Berlinale en 2009 pour La Teta asustada.

La section Panorama se partagera, pour sa part, entre découvertes et retrouvailles -avec Fruit Chan, par exemple, dont on attend The Midnight After avec curiosité, ou Michel Gondry, qui présentera Is the Man Who Is Tall Happy?, à savoir des conversations avec le philosophe Noam Chomsky. Enfin, si le Forum devrait, comme de coutume, se révéler la section la plus aventureuse du Festival, le volet Génération14 plus accueillera, pour sa part, les débuts à la réalisation de Stuart Murdoch, le chanteur de Belle and Sebastian, de même que Violet, de Bas Devos, l’une des entrées belges du festival aux côtés de N – The Madness of Reason, docu-fiction de Peter Krüger (au Forum) et Raconte-moi des salades de Olias Barco, présenté en compétition courts métrages.

  • 64E BERLINALE, DU 6 AU 15 FÉVRIER.

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