La 17e édition du Pink Screens Film Festival s’ouvre jeudi à Bruxelles

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Le Pink Screens Film Festival, festival du film queer qui célèbre les genres et sexualités différentes, s’ouvrira ce jeudi 8 novembre aux cinémas Nova et Aventure mais aussi aux Galeries, Palace et Beursschouwburg à Bruxelles.

L’asbl Genres d’à côté revient cette année encore avec une 17e édition du Pink Screens Film Festival, festival qui met à l’honneur la diversité à Bruxelles et promeut les sexualités et les genres différents en envahissant les salles obscures afin de bouleverser les représentations et les normes établies sur la communauté LGBTQ+.

Au programme: Queer-O-Rama avec courts et longs métrages, fictions, documentaires, films expérimentaux, débats, expositions, soirées dont l’incontournable Pink Night… toujours autour de thèmes gays, lesbiens, queer, trans et féministes pour une exploration des sexualités différentes et des modes de vie minoritaires tout en mettant en avant des films récents, pas ou peu projetés en Belgique.

Cette année, le fil conducteur du Pink Screens Film Festival se fera autour d’un focus nommé Brasil et s’arrête sur cette terre de contraste rythmée par les champs OGM, le béton urbain et la destruction de la forêt amazonienne, les tensions sociales et raciales, le carnaval de Rio et LGBTphobie. L’occasion de suivre, au travers d’une multitude de films, une quête spirituelle et sexuelle avec O Sussuro do Jaguar, d’explorer la face sexe d’Internet avec Tinta Bruta, de découvrir le Brésil sous différentes facettes avec plusieurs courts-métrages dans la séance O Brasil em curtas et d’amorcer avec O Clube dos Canibais et As Boas Maneiras, deux films qui font écho au deuxième focus de cette édition, le focus Mange-Moi qui propose quant à lui des séances épicées et charnelles où il faudra choisir entre manger ou être mangé.

Pour clôturer cette édition et faire de l’événement une fête, la très attendue Pink Night se déroulera le 17 novembre à partir de 23 heures à la Bodega. Un programme chargé qui permettra d’explorer la construction de la masculinité, de faire raisonner les « queer voices », d’encourager les dykes qui prennent des caméras pour agir, de goûter aux crêpes au citron, d’embarquer pour un road trip rose bonbon ou encore d’hésiter entre la case « animale » et « sauvage ».

Emilie Petit

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