Cannes 2023: deux films belges francophones sélectionnés à la Semaine de la Critique

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Deux films belges francophones ont été retenus pour la 62e édition de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes, a-t-on appris lundi lors de l’annonce de la sélection officielle.

La Belgique sera à nouveau bien représentée au Festival de Cannes cette année, puisqu’à côté de la sélection du premier film de l’artiste belgo-congolais Baloji, « Augure », dans la section Un Certain Regard, et d’autres coproductions belges dans la sélection officielle du festival, deux autres films belges francophones concourront à la Semaine de la Critique, une section parallèle dédiée à la découverte de jeunes talents. 

Les films « Le syndrome des amours passées« , des Bruxellois Ann Sirot et Raphaël Balboni, et « Il pleut dans la maison« , de la Namuroise Paloma Sermon-Daï, concourront tous deux dans cette section parallèle du Festival de Cannes, dédiée à la découverte de jeunes talents.

Pour le duo Ann Sirot et Raphaël Balboni, il s’agira d’une première sur la Croisette. Ils présenteront leur second long métrage, une comédie romantique sur le parcours d’un couple qui ne parvient pas à avoir d’enfant.

Rémy et Sandra sont atteints du « syndrome des amours passées ». Pour surmonter ce blocage, il n’y a qu’une seule solution: ils doivent recoucher une fois avec toutes et tous leurs ex. « Il s’agit d’une comédie romantique drôle et sexy qui déshabille les normes hétéros, désacralise le sexe et réenchante l’amour », selon la description qu’en donne la sélection officielle de la Semaine de la Critique. Pour leur premier long métrage « Une vie démente », Ann Sirot et Raphaël Balboni avaient reçu sept Magritte et été récompensés dans de nombreux festivals.

Nouvelle venue sur la Croisette également, la Namuroise Paloma Sermon-Daï présentera son premier long-métrage de fiction « Il pleut dans la maison ». Le film raconte la relation d’une soeur et d’un frère qui tentent de rester dignes et unis, tandis que leur foyer prend l’eau et que les comptes s’assèchent. Entre l’insouciance de l’adolescence et l’âpreté de la vie adulte, ils devront se soutenir l’un l’autre dans ce voyage d’une douceur déchirante, qui semble bien être le dernier été de leur jeunesse », résume l’agence Wallonie Bruxelles Images.

Dix courts et sept longs métrages sont en lice pour la Semaine de la Critique, qui se tiendra du 17 au 25 mai prochains. Le jury sera présidé par l’autrice et réalisatrice française Audrey Diwan.

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