Critique | Cinéma

Dune: Part Two, une apothéose qui en impose

4 / 5
© Niko Tavernises
4 / 5

Titre - Dune: Part Two

Genre - Science-fiction

Réalisateur-trice - Denis Villeneuve

Casting - Avec Timothée Chalamet, Zendaya, Austin Butler

Sortie - En salles le 28 février 2024

Durée - 2 h 46

Denis Villeneuve clôt avec maîtrise son adaptation de Dune, classique de la SF de Frank Herbert.

En septembre 2021, le monde en prenait plein les yeux avec des bains de sang dans des palais, des paysages désertiques à couper le souffle, des ornithoptères, les boucles de l’acteur principal Timothée Chalamet et les yeux bleus de Zendaya dans Dune: Part One. Denis Villeneuve et son équipe ensuite couverte d’Oscars offraient là un spectacle total, sombre et cérébral, mélangeant action et contemplation. L’enthousiasme légitime pour avoir osé ainsi se démarquer de la soupe insipide de super-héros était malheureusement atténué par des voix off bizarres, des introductions interminables de personnages, de planètes, de conseils politiques galactiques ou de mystérieux ordres religieux féminins. Sans parler de l’absence d’humour et de la fin abrupte, qui laissait complètement sur sa faim.

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Dune: Part Two est (presque) débarrassé de ces défauts -il semble qu’on ne puisse pas échapper au sérieux généralisé. Il y a beaucoup moins de personnages et de mondes à présenter, l’intrigue est plus claire, Chalamet et Zendaya sont mieux mis en valeur et l’apothéose ne manque pas d’impressionner. Des scènes d’action comme les batailles épiques ou le domptage d’un ver de sable font de cette deuxième partie un spectacle plus musclé et plus excitant. Les décors désertiques et la forteresse fascistoïde des Harkonnen font aussi leur petit effet. Grâce à un casting épatant, chaque personnage en impose. Ils sont trop nombreux pour être cités, mais saluons quand même le “petit nouveau” Austin “Elvis” Butler. Son Feyd-Rautha Harkonnen à la pâleur cadavérique, mi-playboy mi-psychopathe, fait froid dans le dos. Ce serait beau qu’un blockbuster encore plus fou, plus épique et plus grandiose sorte cette année. Mais ne pariez pas là-dessus.

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