Des débuts à la consécration: Margaret Qualley en 7 rôles
A l’affiche de Stars at Noon de Claire Denis, Margaret Qualley a, à 28 ans, déjà une longue carrière derrière elle, qui lui a permis de dépasser l’étiquette de « fille d’Andie MacDowell ». Retour sur sept rôles de son parcours, au cinéma et dans les séries.
Raquel, dans Palo Alto
Un film à la mélancolie diffuse évoquant le cinéma d’un Gus Van Sant, et qui, à défaut de profonde originalité, vaut par son exécution -qualité englobant sa distribution au pédigrée enviable, avec notamment Jack (fils de Val) Kilmer, ou encore Emma (nièce de Julia) Roberts, mais encore sa mise en scène, maîtrisée, et jusqu’à sa bande originale, calibrée. S’il ne peut dissiper totalement le sentiment de déjà-vu, ni d’ailleurs celui d’une certaine vacuité présidant à l’ensemble, le lumineux final de Palo Alto achève de poser Gia Coppola en réalisatrice à suivre…
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Gill Garvey, dans The Leftovers
Si la série Lost avait fait du nom de Damon Lindelof l’équivalent de celui des plus grands maîtres de Hollywood, son final, le 23 mai 2010, a ulcéré des légions de fans. Il fallut quatre ans au producteur et scénariste pour s’en remettre, via l’écriture d’une des oeuvres les plus angoissantes de ces dernières années: The Leftovers -ou ce qu’il se passerait sur Terre si, un beau jour, 2% de la population disparaissait sans crier gare.
Lire l’entretien avec Pacôme Thiellement, co-auteur de The Leftovers , le troisième côté du miroir
Amelia, dans The Nice Guys
C’est beau, une ville la nuit. Et quand Los Angeles s’offre en panoramique nocturne et en mode années 70, sur le riff obsédant de Papa Was a Rolling Stone des Temptations, on se sent l’envie d’y aller. D’autant que rendez-vous est pris avec un alléchant duo: Russell Crowe et Ryan Gosling. Lesquels jouent avec une grosse dose d’autodérision un improbable tandem de détectives privés, ennemis au départ (le premier brise le bras du second lors de leur première rencontre et après l’avoir copieusement tabassé) puis devenant alliés dans une enquête aux ramifications complexes.
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Delia, dans Donnybrook
Plongée d’un noir d’encre dans une Amérique déclassée, Donnybrook ne fait pas dans la dentelle, à quoi Tim Sutton préfère un déferlement de sauvagerie venue saturer l’écran. Un horizon violent dans lequel Jamie Bell se démène avec la conviction requise, laissant à Margaret Qualley le soin d’y apporter quelques nuances…
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Pussycat, dans Once Upon a Time… in Hollywood
Cinéaste à la cinéphilie gourmande et partageuse, Quentin Tarantino n’a eu de cesse de truffer ses films de références les plus diverses, démarche trouvant aujourd’hui une forme d’aboutissement dans Once Upon a Time… in Hollywood, oeuvre-somme en forme d’hommage nostalgique au cinéma hollywoodien.
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Alex, dans Maid
Maid dépeint en dix épisodes une réalité banale avec un savoir-faire évident, qui tourne le dos à l’esthétisation des formes modernes de la paupérisation tout en montrant minutieusement leurs ressorts cyniques, et tient son audience en haleine. La performance de Margaret Qualley (The Leftovers) frappe par son intensité et fait le ménage dans nos bonnes consciences pour montrer la réalité crue d’une condition féminine sur la corde raide.
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Trish, dans Stars at Noon
Margaret Qualley incarne Trish, une journaliste américaine tentant désespérément de quitter le Nicaragua plongé dans le chaos, et se raccrochant aux uns et aux autres comme à autant de bouées de sauvetage. Jusqu’au jour où elle croise Daniel (Joe Alwyn), un Britannique débarqué là pour “affaires”, la relation intéressée se muant irrésistiblement en passion amoureuse, déclinée au gré d’une cavale incertaine.
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