Deauville: à la recherche des nouvelles perles du cinéma indépendant US

Pour sa 41e édition, le Festival du cinéma américain de Deauville met le paquet sur une volée de premières pleines de belles promesses cinéphiles.

Pour sa 41e édition, le Festival du cinéma américain de Deauville met le paquet sur une volée de premières pleines de belles promesses cinéphiles, parmi lesquelles on pointera tout particulièrement les retours de Judd Apatow (Trainwreck), Anton Corbijn (Life), Terrence Malick (Knight of Cups) ou Denis Villeneuve (Sicario), ainsi que les… deux nouveaux films du réalisateur de Cabin Fever et Hostel Eli Roth (un Green Inferno largement inspiré du Cannibal Holocaust de Deodato, mais aussi un Knock Knock plus érotisant et domestique). Du solide, donc. Des hommages seront en outre rendus à Ian McKellen, Keanu Reeves, Orlando Bloom ou Patricia Clarkson (en leur présence), mais aussi à Orson Welles et Terrence Malick (en leur absence, il va sans dire).

Mais, on connaît désormais la chanson, au-delà des noms ronflants de l’industrie hollywoodienne, du genre de ceux qui ornent fièrement les barrières séparant les cabines de la fameuse plage aux planches normandes, Deauville c’est aussi, et peut-être surtout, l’occasion rêvée de découvrir les nouvelles perles du cinéma indépendant US de demain, auquel est entièrement dévolue la Compétition. On y guettera par exemple le nouveau film du réalisateur de Blue Ruin Jeremy Saulnier (le huis-clos punkoïde Green Room), la dernière bête de festivals de Rick Famuyiwa (Dope) ou le Tangerine de Sean Baker, entièrement tourné avec un iPhone 5s. Le tout sous l’égide d’un jury emmené par Benoît Jacquot, et dans lequel on retrouvera notamment Pascal Bonitzer, Marthe Keller, Louise Bourgoin ou Marie Gillain.