Sorties ciné: alors, ça donne quoi cette dernière Mission: Impossible?

Mission: Impossible: Tom Cruise sort le grand jeu cascades pour The Final Reckoning. © Paramount Pictures and Skydance
FocusVif.be Rédaction en ligne

Le volet ultime de Mission: Impossible côtoie Juliette Armanet dans un retour aux sources joué/chanté, un antifilm social de migrant et un docu sur l’icône queer Peaches dans les sorties ciné de la semaine.

Mission: Impossible – The Final Reckoning

Film d’action de Christopher McQuarrie. Avec Tom Cruise, Hayley Atwell, Simon Pegg. 2h49.

La cote de Focus: 3/5

On prend les mêmes et on recommence. Alors que le monde s’attendait logiquement à une conclusion pour la célèbre saga d’action-espionnage, The Final Reckoning s’impose en réalité comme un épisode de plus. Un long épisode tout de même: avec presque trois heures au compteur, le film souffre surtout d’une première partie boiteuse, torpillée par une multitude de dialogues patauds qui surcomplexifient l’intrigue et amortissent le rythme.

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Heureusement, Tom Cruise et son fidèle comparse-réalisateur Christopher McQuarrie se rattrapent par la suite, notamment via à une séquence sous-marine tendue et à un climax effréné dans les cieux. Il n’empêche: à l’image de la relation entre Ethan Hunt et Grace, qui rejoue mollement le chassé-croisé avec Ilsa Faust des épisodes 5 et 6, le serpent Mission: Impossible semble définitivement se mordre la queue.

J.D.P.

Partir un jour

Film musical d’Amélie Bonnin. Avec Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rolin, Dominique Blanc. 1h38.

La cote de Focus: 3,5/5

Cécile, grande gagnante de Top Chef, est sur le point d’ouvrir son restaurant à Paris. Alors, quand elle doit retourner dans le restoroute de ses parents pour convaincre son père de lever le pied, elle n’a pas vraiment le temps. A moins que ce ne soit justement le moment idéal pour appuyer sur pause. Le temps d’un refrain, par exemple.

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Au détour d’une conversation surgissent quelques notes, et Cécile, son père, sa mère ou son vieil amoureux entonnent une chanson populaire, de celles qui nous remettent le cœur à l’endroit et les idées en place. La musicienne française Juliette Armanet surprend par son sens aiguisé de la comédie comme du drame, et les questions soulevées par le film sont d’une grande justesse. Même si les séquences chantées ne sont pas toujours aussi fluides qu’on l’aurait rêvé.

A.E.

La mer au loin

Mélodrame de Saïd Hamich Benlarbi. Avec Ayoub Gretaa, Anna Mouglalis, Grégoire Colin. 1h57.

La cote de Focus: 4/5

Marseille, 1990. Nour débarque du Maroc. Ses premiers amis partagent ses préoccupations quotidiennes, mais aussi ses joies et ses espoirs. Sa route croise celle de Serge, flic iconoclaste. Il lui présente sa femme, Noémie, qui bientôt deviendra son grand amour.

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Avec La Mer au loin, Saïd Hamich Benlarbi décale le genre du récit d’immigration pour en faire un drame crânement romantique, explorant la complexité du sentiment d’exil, et cette question profondément mélancolique: comment aimer quand on a laissé son cœur sur un autre continent? Cette fresque historique à la résonance hyper contemporaine doit beaucoup à l’interprétation d’Ayoub Gretaa, bouleversant dans le rôle de Nour, mais celles aussi d’Anna Mouglalis et Grégoire Colin, magnétiques dans le rôle d’un couple qui défie les normes.

A.E.

Peaches Goes Banana

Documentaire de Marie Losier. 1h13.

La cote de Focus: 3,5/5

En 2006, Marie Losier croise Peaches dans les coulisses de l’Ancienne Belgique, à Bruxelles. Leur rencontre est comme une évidence. Pendant 17 ans, la documentariste suivra l’icône queer et féministe, armée de sa caméra 16 mm. Elle la filme sur scène comme à l’extérieur, dans les moments de création comme dans ceux de pause, et fait écho aux interrogations que soulève la musicienne canadienne dans son art et dans sa vie.

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Le temps long permet d’étudier de près la question du vieillissement dans l’art, d’autant plus vive ici que le corps est au cœur des performances de Peaches, qui l’a largement exposé, l’exaltant et le dédramatisant. Peaches Goes Bananas offre une excellente introduction à son œuvre, d’autant que le film n’hésite pas à adopter l’éthique comme l’esthétique punk de Peaches, sans jamais la singer pour autant, ouvrant en passant une porte sur une intimité qui offre une nouvelle profondeur au personnage.

A.E.

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