Cet été-là, Dune a 11 ans. Dans la maison familiale des Landes qu’elle retrouve après deux ans d’absence, tout est comme avant et à la fois pas vraiment. Elle retrouve Mathilde, son amie d’enfance, la chaleur du sable, l’odeur de la ferme, mais elle a perdu en route ses parents, sa mère égarée dans une dépression, son père disparu dans les bois. Avec Cet été-là, Éric Lartigau s’essaie au genre bien balisé du coming-of-age. C’est doux et cruel à la fois, comme la fin de l’enfance. Ça ne révolutionne rien, mais on s’amuse des concours de mythos des gamines, on sourit de la folie douce des aînées, on envie la légèreté des amours de jeunesse, et on se dit que Marina Foïs finira bien par l’avoir son César -même si ce sera plus sûrement pour As bestas.
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