Cannes: The Captive de Atom Egoyan, le soufflé qui retombe

Atom Egoyan et Rosario Dawson © REUTERS/Benoît Tessier
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Le film du jour (3). Précédé d’une rumeur avantageuse – n’évoquait-on pas quelque réminiscence de The Sweet Hereafter, le chef-d’oeuvre du cinéaste canadien –, The Captive, le nouveau film d’Atom Egoyan, sélectionné en compétition, n’aura malheureusement pas répondu aux attentes.

Certes, le réalisateur entretient l’illusion dans la première partie du film. Au départ de la disparition d’une fillette, enlevée à ses parents au coeur de l’hiver canadien, le réalisateur construit un puzzle savant, nourrissant le mystère à mesure qu’il dispense les informations, tout en naviguant sur la ligne du temps au gré d’un scénario volontiers torteux et d’une mise en scène discrètement soufflante.

Il y a là, tandis que parents (Mireille Enos et Ryan Reynolds) et forces de l’ordre (Rosario Dawson et Scott Speedman) s’épuisent à élucider les faits, une histoire troublante autant qu’envoûtante. Las, le bel édifice est toutefois mis à mal dans une seconde partie qui s’en tient aux conventions d’un thriller résolument quelconque, tendu vers une résolution forcée. Et le film de retomber comme un soufflé, pour s’avérer, in fine, singulièrement décevant…

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