Cannes: Leviathan d’Andrey Zvyagintsev, dernier coup d’éclat de la compétition

Vladimir Vdovichenkov, Elena Lyadova et Andrey Zvyagintsev © REUTERS/Yves Herman
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Le film du jour (10). Après le Mommy de Xavier Dolan, Leviathan, du réalisateur russe Andrey Zvyagintsev, aura constitué le dernier coup d’éclat d’une compétition qui n’en fut point avare.

Au coeur du film, on trouve Kolia, un individu vivant dans une petite localité des bords de la mer de Barents en compagnie de sa jeune femme et d’un fils né d’un précédent mariage. Et qui mènerait vraisemblablement une existence sans histoires si son garage et sa maison ne bénéficiaient d’une situation idyllique; qualité suscitant bien des convoitises, à commencer par celle du maire de la place, n’entendant pas laisser un gêneur contrecarrer ses projets immobiliers…

S’inscrivant dans la continuité thématique de Elena, le précédent long métrage de Zvyagintsev, Leviathan s’insinue au coeur de la Russie d’aujourd’hui, rongée par la corruption, tant morale que matérielle. L’humeur et l’humour y ont la même tonalité, noire, pour une vision dont le désespoir assumé trouve toutefois une expression particulièrement inspirée, le talent du cinéaste s’y révélant, une fois encore insolent. A la mesure, somme toute, d’un cadre dont la souveraine beauté contraste singulièrement avec les sombres desseins des hommes…

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