Triennale de Courtrai: quand des artistes imaginent la reconquête d’un paradis perdu

Nicolas Naizy Journaliste

Pendant tout l’été, la Triennale de Courtrai propose un parcours urbain d’art contemporain, sur le thème After Paradise.

Le paradis, oui mais après? Qu’est-ce qui nous attend? En 2021, la triennale d’art contemporain de Courtrai souhaitait, dans un monde de moins en moins porteur d’espoir, se pencher sur la notion de vie paradisiaque. À la vingtaine d’artistes belges et internationaux conviés cette année, les curateurs Patrick Ronse et Hilde Teerlinck ont demandé d’imaginer ce qui pouvait naître d’un état de nature où tout serait déstabilisé. Morose l’avenir? Au contraire, les créateurs invités ont souhaité plutôt reconquérir un paradis perdu.

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Ainsi le Belge Kasper Bosmans installe dans le jardin médicinal du Baggaertshof Poison, soit des coquilles géantes et colorées d’escargots, inspirées d’un spécimen cubain qui se pare d’une couleur spécifique pour signaler sa toxicité. Leurs coquilles sont aujourd’hui des objets de collection. Un joli contraste entre la beauté de la nature et la cupidité de l’homme, avide de destruction.

À la gare, l’Américaine Joiri Minaya présente un papier peint de style colonial eurocentré datant du XIXe siècle que l’artiste transforme et subvertit pour nous faire réfléchir sur les représentations que véhicule l’objet. Ainsi dans quatorze lieux de la ville, en plein air ou en intérieur, la balade dans Courtrai se pare d’installations, de sculptures et d’images qui cherchent à nous interpeller sur nos capacités de reconstruction.

Jusqu’au 8 octobre à Courtrai. www.triennalekortrijk.be

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