Bons plans sorties pour le week-end (10 > 12/05)

Stagiaire Le Vif

Concerts, clubbing, ciné, théâtre, expos… Comme chaque vendredi, Focus pointe le meilleur de l’agenda culturel pour pimenter votre week-end.

MUSIQUE/CLUBBING

Les Nuits 2013
: Botanique et Cirque Royal, Bruxelles
Quand: jusqu’au 13 mai
Quoi: On entame la dernière ligne droite des Nuits dès vendredi avec la synthpop des écossais de Chvrches, précédés des français de La Femme dont le premier album Psycho Tropical Berlin, sorti en avril, a fait parler de lui. Samedi, les français de Sexy Sushi mettront sans doute le feu au chapiteau avec leur électro décalée et politiquement incorrecte. Pas de chance pour le dimanche, les concerts de Lou Doillon et AlunaGeorge sont complets, mais il en reste d’autres pour se consoler.
http://www.botanique.be/fr/project/les-nuits-fr/2013

Brassafrik: The Ghana Connections
: Théâtre Molière, Ixelles
Quand: vendredi 10 mai
Quoi: « Si vous mélangez un mentos avec du coca, ça explose. Si vous connectez des rythmes africains avec une section cuivre, ça explose aussi. » Présenté comme cela, on avouera que le programme annoncé par Muziekpublique est des plus tentants. Au centre du terrain de jeu, le collectif Brassafrik. Partis en résidence au Ghana, en 2012, les musiciens du groupe ont multiplié les collaborations sur place. C’est le résultat de ces rencontres que Brassafrik viendra présenter le 10 mai au Théâtre Molière, du côté de la porte de Namur, à Bruxelles. Avec trois invités de marque: le trompettiste-chef d’orchestre Joseph Darko et le tromboniste Moses Batintora du collectif Wind Afrik (Best Afro Group 2007), et King Ayisoba, fameux chanteur et joueur de Kologo, banjo traditionnel à deux cordes. On en a déjà des fourmis dans les jambes…
http://www.muziekpublique.be/nouvelles

FORMA.T
: Caserne Fonck, Liège
Quand: vendredi 10 mai
Quoi: Grosses basses crunk, beats énormes: ça va suer sous les casquettes lors de la prochaine soirée mise sur pied par Forma.T. Au programme notamment, le duo Flosstradamus, cadors de la trap music, et Dillon Francis, présenté comme le maître du moombahton, genre issu de la fusion entre house et reggaeton.

CINÉMA

Festival Massimadi
: Bronks, 1000 Bruxelles
Quand: jusqu’au 11 mai
Quoi: Ce tout nouveau festival propose des films de fiction et des documentaires sur les questions de l’homosexualité dans les pays et les diasporas africaines. En plus des projections, diverses associations LGBT animeront une table-ronde nommée « Etre noir.e et homosexuel.le: et alors? ».
http://www.massimadi-bxl.be

Stoker ****
En salles depuis le 8 mai
ÉPOUVANTE | Evelyn Stoker a perdu son mari dans un accident de voiture assez étrange, restant seule avec sa fille, India. Mais voici que débarque un oncle dont l’adolescente ignorait l’existence. L’homme s’incruste, s’installe, affichant une séduction qui pourrait bien masquer quelques arrière-pensées… Le Coréen Park Chan-wook (Old Boy) réussit un film où l’humour noirissime et la perversion, le suspense et la cruauté, s’unissent pour offrir au spectateur une expérience cinématographique délicieusement morbide.
Notre critique

Mama ****
En salles depuis le 8 mai
FANTASTIQUE | Deux petites filles sont abandonnées dans les bois par leur père assassin, et retrouvées des années plus tard pour être confiées à leur oncle et à sa compagne (Jessica Chastain). Mais si les gamines ont survécu, c’est grâce à une « maman » surnaturelle, un fantôme tout droit sorti d’un mariage entre gothique anglo-saxon et horreur à la japonaise. Et cette Mama ne voudra pas quitter ses enfants… De la peur aux larmes d’émotion, le film nous invite à un voyage qu’aucun amateur de fantastique ne saurait manquer!
Notre critique

The Company You Keep ***
En salles depuis le 8 mai
THRILLER | Le passé d’anciens activistes du Weather Underground ressurgit 30 ans après. Thriller solide, dense, au parfum résolument old school, The Company You Keep s’apprivoise comme un objet de facture relativement classique, avant de révéler une dynamique souterraine plus complexe. Un film sur le temps qui passe, travaillé par l’idée de transmission et la question de l’importance des choix à poser dans une vie.
Notre critique

Io e Te ***
En salles depuis le 8 mai
DRAME | Dix ans après The Dreamers, Bernardo Bertolucci est de retour avec Io e Te, un drame intimiste à l’écoute des aspirations et hésitations de deux jeunes gens. Soit, en l’occurrence, Lorenzo, adolescent solitaire et renfermé qui sèche la classe de neige et s’installe à l’insu de tous pour une semaine dans la cave inutilisée de son immeuble. Sa demi-soeur Olivia (Tea Falco), écorchée vive de 25 ans, viendra bousculer ses plans.
Notre critique

Infancia Clandestina ***
En salles depuis le 8 mai DRAME | Premier long métrage de fiction de Benjamin Avila, Infancia Clandestina revient sur l’époque où l’Argentine était soumise à la dictature militaire, une période envisagée à hauteur d’enfant. Récit initiatique et vision politique convergent dans un film sur la perte de l’innocence témoignant d’une belle et singulière sensibilité.
Notre critique

La Pirogue ***
En salles depuis le 8 mai DRAME | Présenté en sélection officielle (à Un Certain Regard) au Festival de Cannes 2012, La Pirogue est l’un des bien trop rares films d’Afrique noire à trouver le chemin de nos écrans. Le thème douloureux de l’émigration clandestine vers l’Europe est au coeur de cette oeuvre remarquable à plus d’un titre.
Notre critique

EXPOS/SCÈNES/…

Hard Rock Couture
: Musée des instruments de musique, 1000 Bruxelles
Quand: jusqu’au 19 mai
Quoi: La mode et la musique ont souvent marché main dans la main. Hard Rock Café célèbre cette union en exposant quelques-uns des costumes les plus célèbres du 20e siècle, et du début du 21e. A voir, le corset en or de Madonna dessiné par Jean-Paul Gautier, la veste rouge du clip Beat It de Mickael Jackson, mais aussi les costumes de la très extravertie Lady Gaga et d’autres artistes contemporains comme Shakira ou Katy Perry.
http://www.mim.be/fr

Butter-Fly-Hair
: 10/12, 1000 Bruxelles
Quand: jusqu’au 19 mai
Quoi: Perdre ses cheveux est peut-être moins anodin qu’il n’y paraît. Sceptique? Il est temps de découvrir le travail de l’Autrichienne Evamaria Schaller. Depuis qu’elle a 30 ans, cette artiste-performeuse conserve son crin capillaire perdu en une boule enroulée sur elle-même. Au fil du temps, elle a radicalisé sa démarche. Désormais, elle le date, le localise et l’expose à la façon d’un entomologiste du quotidien. L’espace d’exposition 10/12 donne à voir cette installation en forme de processus continu, de « perfomance de longue durée en forme de rituel ». L’installation est accompagnée d’autres travaux d’Evamaria Schaller.
http://www.10-12.be

J.F.Pl., N.C., L.D., L.G., L.H., M.V.

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