White Collar, sur le thème connu de l’escroc repenti

© BeTV

Une série qui recycle avec un certain bonheur le thème de l’escroc magnifique, avec un héros, pour le coup, vraiment magnifique en la personne de Matt Bomer.

Un parfum suranné s’exhale de White Collar, sympathique petite série US ne cassant certes par trois pattes à un canard, mais se laissant regarder avec un plaisir certain. Une vision d’autant plus agréable que son héros est un délice pour les yeux: Matt Bomer, qui l’interprète, a été élu l’an dernier par le magazine People « Sexiest Rising Star ».

Suranné, donc, parce qu’on n’y voit aucune violence ni effusion de sang, et que ses auteurs y recyclent le thème de l’escroc magnifique, du gentleman cambrioleur. Neal Caffrey est le roi de l’arnaque, mais aussi de la fuite. Finalement coffré par le FBI, il atterrit en prison. Et parvient à s’en échapper, quatre petits mois à peine avant sa libération. Lorsque l’agent Peter Burke le retrouve, il lui propose un marché: un bracelet électronique et l’air libre en échange de son expertise en matière de filouterie au service de la police. Caffrey accepte, et ne tarde pas à engranger les succès (il enquête sur des vols d’oeuvres d’art, des trafics d’influence, des marchandages d’infos sensibles…), mais aussi les ressentiments: il s’est trouvé une garçonnière de grand luxe en plein Manhattan, et mène la belle vie aux frais de la princesse.

Tim Dekay (Tell me you love me, Carnivàle…) est impeccable en agent du FBI le nez dans le guidon, tout comme Willie Garson (savoureux Stanford Blatch de Sex and the City), qui est ici le Docteur Watson d’un Sherlock Holmes plutôt particulier.

Assurément déjà vu, certainement pas inoubliable, mais pour les soirées sous la couette, hautement recommandable.

White Collar, 20.45 sur Be Séries.

Une série USA Network, créée par Jeff Eastin, avec Matt Bomer, Tim Dekay, Willie Garson.

Myriam Leroy

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