Upcycling, l’art du recyclage
Des détritus recyclés qui deviennent des oeuvres d’art, c’est de l’upcycling art. Ce n’est pas nouveau mais ça prend tout son sens aujourd’hui.
Porté par le mouvement écolo, l’upcycling art est un acte politique. Dès le début du 20e, l’upcycling art (qui n’était pas défini comme tel) s’expose à travers des artistes comme Simon Rodia, et ses Watts Towers faites de porcelaine, d’acier et verre cassé. Le concept sera repris, surtout dans la communauté artistique américaine avec Joseph Cornell ou Jeff Wassmann tout au long du siècle.
Aujourd’hui au Portugal, la crise de la dette appauvri le pays. Les déchets, rejets de la société de consommation s’entassent. Bordalo Segundo a décidé de leur donner une seconde vie, de leur donner une utilité, comme on le voit dans le reportage de Tracks. Lui comme bien d’autres se nourrissent des déchets, qui alimentent leur création. Récemment, des artistes se proclament même « upcycled », spécialisés dans l’art du recyclage. C’est le cas de Gabriel Dishaw et sa série de chaussures en composants électroniques.
Plus qu’un art esthétique, l’upcycling art met en lumière les dégâts de l’obsolescence programmée. Il est porteur d’un message de réflexion sur le système. Les déchets alimentent les artistes des pays en crise.
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