
1 Un beau matin
DE Mia Hansen-LØve. Quinzaine des Réalisateurs.
Mia Hansen-Løve oscille lumineusement entre fin de vie et naissance de l’amour dans un drame délicat à l’élan tout romanesque, où brillent Léa Seydoux et Pascal Greggory.
2 Broker
de Hirokazu Kore-eda. Compétition
La Corée sourit à Hirokazu Kore-eda qui signe une merveille de film embrassant ses thématiques de chevet, la famille (recomposée), l’abandon et l’adoption.
3 Leila’s Brothers
DE Saeed Roustaee. Compétition.
Changement de registre pour le réalisateur de La Loi de Téhéran qui s’attelle à un drame familial de grande ampleur inscrit avec brio dans le tissu de la société iranienne.
4 Men
D’Alex Garland. Quinzaine des Réalisateurs.
À l’instar de David Cronenberg, Alex Garland redonne des couleurs au body horror, au cœur de ce trip graphiquement sidérant confrontant Jessie Buckley à la masculinité toxique.
5 Close
DE Lukas Dhont. Compétition.
Lukas Dhont confirme tout le bien que l’on pensait de Girl avec ce film intense et sensible, où l’amitié fusionnelle entre deux garçons ouvre sur le drame, inexorable.
6 Corsage
DE Marie Kreutzer. Un Certain Regard.
Loin de la série ayant fait de Romy Schneider une star, une relecture postmoderne de la vie de Sissi, impératrice d’Autriche, incarnée par une exceptionnelle Vicky Krieps.
7 Armageddon Time
De James Gray. Compétition.
En veine intimiste, le réalisateur de Little Odessa revient avec bonheur sur son enfance dans le Queens dans un récit d’apprentissage émouvant révélant le formidable Banks Repeta.
8 Dalva
D’Emmanuelle Nicot. Semaine de la Critique.
Pour son premier long, Emmanuelle Nicot embrasse avec vigueur et pudeur le sujet de l’inceste et de l’emprise dans un drame de la préadolescence incarné avec éclat par Zelda Samson.
9 Holy Spider
D’Ali Abbasi. Compétition.
Au départ de l’histoire vraie d’un tueur en série s’en prenant aux prostituées, un thriller auscultant la société iranienne et la condition des femmes avec une efficacité hollywoodienne.
10 As Bestas
De Rodrigo Sorogoyen. Cannes Première.
L’installation d’un couple français dans un village de Galice attise une xénophobie rampante dans ce thriller rural suffocant mis en scène avec virtuosité par Rodrigo Sorogoyen.






