Myriam Leroy
Têtes de séries
La rentrée de septembre n’a pas été concluante, en matière de nouveautés télé, aux États-Unis. La mi-saison pourrait rattraper l’affaire.
La chronique de Myriam Leroy
Vous êtes coutumiers de la lecture de cette rubrique? Vous savez dès lors qu’en matière de nouveautés, la rentrée séries US de cet automne nous est apparue bien morose, pour ne pas dire carrément lamentable.
On avait misé sur Last Resort, Revolution, The Mindy Project, Vegas (…) et on a tenu respectivement un, cinq, deux et un demi-épisode avant de fermer définitivement le clapet de l’ordinateur.
Depuis, nous nous étions remis à la lecture, à la fréquentation des salles obscures, et nous envisagions de réaliser une couverture en crochet. Il fallait bien faire son deuil… Mais il manquait quelque chose à notre vie. Le bonheur de nous glisser, semaine après semaine, dans une intrigue palpitante, de retrouver des personnages attachants auxquels nous prodiguions des conseils amoureux dans nos rêves avinés. Mais aussi la joie de retrouver en extended version des acteurs de grand calibre et d’assister aux expérimentations au long cours de réalisateurs venus du grand écran, trop heureux de pouvoir exploser le cadre pour raconter des histoires hors format.
Bref, depuis septembre, on est mal. Mais on garde espoir. Et si, cette année, les grosses cartouches des chaînes américaines étaient finalement tirées au mois de janvier? Si la mid-season, jusqu’ici considérée comme une occasion de se débarrasser des épisodes un peu nullards qui restaient dans les tiroirs, était en réalité la vraie rentrée?
Sur papier, en tout cas, il y a moyen d’y croire. Déjà parce que le 13 janvier, Lena Dunham ramène ses formidable Girls pour une deuxième saison sur HBO. Et puis parce que Game of Thrones revient sur la même chaîne le 31 mars avec un troisième volet -on n’a toujours pas bien compris l’intérêt de cette série, mais comme on est là pour vous servir et que parmi vous se cachent quelques acharnés du Royaume des Sept Couronnes…
Au rayon nouveautés aussi, il y a des choses qui sentent très bon.
The Following: annoncée sur la Fox dès le 21 janvier, avec Kevin Bacon au générique, cette série est, dit-on, un futur carton. Un tueur en série y utilise les réseaux sociaux pour créer un réseau de meurtriers alors qu’il est poursuivi par un agent du FBI.
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Zero Hour: le 14 février sur ABC. Par le créateur de Prison Break, ce qui laisse présager au moins une bonne saison (dans le contexte de famine actuel, c’est une perspective tout à fait roborative). Encore une histoire de complot, vachement hétéroclite, mêlant nazis, sociétés secrètes, terrorisme 2.0…. Sur base de l’enlèvement de la femme d’un rédacteur en chef de magazine.
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Da Vinci’s Demon: ce printemps, sur Starz. Ecrite par David S. Goyer, le type qui a co-scénarisé les Batman de Christopher Nolan. Ici, il est question de la vie et de l’oeuvre de Léonard de Vinci. Joli matériau.
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Hannibal: ce printemps sur NBC. Développée par Bryan Fuller (Dead Like Me, Pushing Daisies), elle raconte la relation particulière entre le célèbre psychiatre Hannibal Lecter et l’un de ses patients, jeune profiler du FBI. Et qui jouera l’inquiétant sociopathe cannibale? Mads Mikkelsen. Bam!
Can’t wait, comme on dit.
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