Tattoo: une imprimante 3D pour remplacer le tatoueur
Les imprimantes 3D sont capables de tout: reconstituer de la peau, fabriquer des armes, des bombes, et même tatouer. « Le tatoué », c’est le nom de cette imprimante détournée, créée par trois étudiants français. Si le prototype est opérationnel depuis 2014, le but est maintenant de créer une machine à ce seul usage.
Il est loin le temps du tatouage à la plume d’albatros chez un maître tatoueur maori, ou à l’aiguille rouillée dans la cave à vélo d’un immeuble de banlieue. Le futur est dans la démocratisation du tatouage à l’imprimante 3D, annihilant tout risque de tétanos… Si pour certains rien ne vaut le charme d’un tattoo imparfait, cela pourrait encourager encore plus de gens à sauter le pas.
Appropriate Audiences, le collectif responsable de la création de la tatoueuse-imprimante, est composé de trois étudiants français. En workshop pour l’ENSCI (Ecole Nationale Supérieur de la Création Industrielle) fin 2013, ils ont l’idée de créer une machine à tatouer. En remplaçant l’extrudeur par une aiguille et en ajoutant un programme de conception graphique, ils ont donné à l’imprimante Makerbot Replicator 2 un tout nouvel usage. Bien sûr, les premiers essais se sont faits au feutre mais ont très rapidement été testés sur de la peau synthétique. Réalisés dans des salons d’innovation, les tests sont concluants.
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Des outils technologiques qui reproduisent un motif, c’est le risque de ne pas posséder un tatouage unique. Reproduit à grande échelle, le tatouage ne risque-t-il pas de perdre son essence-même? Celle de s’encrer dans la peau une iconographie personnelle.
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