Où Shame s’annonce tendu comme un slip de sex addict, De Niro remplace Cage, The Soft Moon dégottent du post-punk cinglant et inconnu, tandis que les Inrocks interviewent Philip Roth.
Attention, ça ne va pas rigoler. Tel semble être le message de la bande-annonce de Shame, nouveau film du britannique Steve Mc Queen (un gros Black émotif, rien à voir avec le sex symbol des années 60-70!) et qui met en scène un dingue de sexe interprété par le souvent génial Michael Fassbender. Ce prédateur incapable d’émotions quelques peu plus élaborées que ses pulsions du slip va voir sa vie bouleversée par l’installation chez lui de sa gentille petite soeur. A priori, sujet neuneu mais on sait Mc Queen spécialisé dans l’attaque frontale quand il s’agit de choquer. Donc, tout est possible, y compris de ressortir très secoué de la vision de ce film déjà multi-primé sur le circuit des festivals et auréolé d’une plus qu’excellente réputation.
http://trailers.apple.com/trailers/fox_searchlight/shame/
http://videos.arte.tv/fr/videos/_shame_de_steve_mcqueen-4125926.html
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A l’origine pensé comme un nouveau thriller d’action opposant Nicolas Cage à John Travolta, après le succès de Face-Off il y a déjà 15 ans, Killing Season verra finalement plutôt Robert de Niro affronter Travolta. Le premier interprète un vétéran américain qui devient ami avec un « touriste européen », avant de se rendre compte que c’est un tueur serbe et dès lors lui mener la vie dure. Assurément, à force d’effort, le scénariste a risqué l’anévrisme.
http://www.nme.com/filmandtv/news/robert-de-niro-replaces-nicolas-cage-in-new-action/250959
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Le mix des Soft Moon pour le magazine Fact, c’est 30 minutes de morceaux post-punks que même pas mal de spécialistes quadra du genre ne connaissaient jusqu’ici pas. Sélection vintage du feu de dieu et, de surcroît, drôlement groovy.
http://www.factmag.com/2011/10/28/fact-mix-295-the-soft-moon/
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A 78 ans, Philip Roth publie depuis un quart de siècle environ un roman par an, des bouquins de plus en plus brefs et hantés par la maladie et la mort, toujours attendus, selon les Inrocks, avec la même impatience, la même curiosité, le même désir. Ce qui valait bien une interview de l’auteur.
Serge Coosemans