Lézarts urbains: clôture mouvementée du festival
Après le cinéma, la littérature, le street art et bien sûr la musique, c’était au tour de la danse pour terminer le festival Lézarts urbains en beauté. Le Bozar a alors ouvert ses portes au hip hop samedi pour une soirée en trois temps. Compte rendu des moments forts.
Du 12 au 29 mars, le festival Lézarts urbains a mis à l’honneur la culture hip hop au sens large à Bruxelles. L’expression corporelle n’a pas été mise de côté cette année avec des spectacles pluridisciplinaires. Plus de 200 danseurs amateurs et professionnels ont foulé la scène du Bozar samedi soir, lors d’une programmation au niveau de plus en plus élevé au fil des heures.
Session 1: tremplin (maisons de jeunes, écoles, ateliers)
Six groupes de jeunes danseurs ont présenté leurs chorégraphies, mais ce sont la première et la dernière prestation qui ont particulièrement retenu l’attention, notamment grâce à une moyenne d’âge assez basse des artistes.
LCB ont ouvert la scène, avec des danseurs entre 10 et 15 ans seulement. Ces jeunes talents émergents entraînés par Filco, fondateur de Liège City Breakers, ont apporté de la fraîcheur d’entrée de jeu par leur punch et leur maîtrise des mouvements.
La première partie s’est achevée avec la Flandre et Battle Droids. Ce groupe de jeunes breakers anversois, formés par les danseurs du groupe Team Schmetta, ont déjà participé et gagné de nombreuses battles internationales. Ils ont à nouveau prouvé leur talent en présentant un show explosif avec un break diversifié sur le morceau Omen de Prodigy.
Session 2: jeunes crews et compagnies
L’ambiance s’est faite tout autre lors de cette deuxième partie, avec des performances plus longues, s’aventurant même parfois vers la danse contemporaine. Et pour cause: la chorégraphe française Marion Motin a encadré durant deux jours tous les danseurs lors d’ateliers de relectures chorégraphiques. Ce nouveau regard professionnel a alors été apporté sur les créations des artistes grâce à cette initiative de Lézarts urbains.
Jennie & Sam, professeurs de l’école Impulsion à Bruxelles, ont surpris par leur audace. Elles ont présenté leur création originale inspirée par le style « New Jack » et la « Hype », n’hésitant pas à s’éloigner du hip hop. L’énergie et le sourire n’ont pas manqué au rendez-vous avec une sélection musicale exclusivement French touch: You are my high de Demon, Revolution 909 de Daft Punk et 1999 de Cassius.
A nouveau, la jeunesse a marqué les esprits avec Contre-tendance, six danseurs de haut niveau malgré leur catégorie junior. Angélique Kaba, coprésentatrice de l’évènement, est la directrice de cette compagnie très prometteuse.
Session 3: première du plateau 7STEPS
L’évènement de la soirée était le projet européen 7STEPS, réseau de danse urbaine, soutenu par l’Union Européenne et coordonné par Lézarts urbains. Il est axé sur la création, les petites formes et les meilleurs shows chorégraphiques belges et étrangers de l’année. Entre BBF 2.0 (BE), les Mybalés (BE) et Myself (UK), c’est Xchange (NL) qui a tiré son épingle du jeu. Avec un show très coloré et diversifié (intervention d’un talentueux danseur de claquettes), l’inventivité a rayonné lors de cette prestation sortant des sentiers battus.
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