
[Critique ciné] Zagros, un sujet sensible
DRAME | Pour son premier long métrage, le cinéaste belgo-kurde Sahim Omar Kalifa s’empare d’un sujet sensible, voisin de celui de Noces.
Berger dans un petit village du Kurdistan, Zagros coulerait des jours paisibles avec sa femme Havin et leur fillette Rayhan si la rumeur villageoise n’accusait avec insistance son épouse d’adultère. À tel point que, n’y tenant plus, celle-ci décide un jour de partir pour la Belgique, bientôt rejointe par son mari, convaincu de sa bonne foi et bravant l’opprobre familial. Moment où ses certitudes vont commencer à vaciller… Pour son premier long métrage, le cinéaste belgo-kurde Sahim Omar Kalifa s’empare d’un sujet sensible, voisin de celui de Noces de Stephan Streker. Zagros n’a toutefois pas la rigueur de ce dernier, et si le film impose la force de son propos et de sa mise en scène dans son exposition kurde, son intérêt se dilue dans le second volet bruxellois en surlignant maladroitement les enjeux.
De Sahim Omar Kalifa. Avec Feyyaz Duman, Halima Ilter, Brader Musiki. 1h42. Sortie: 15/11. ***
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