[Critique ciné] Warcraft, d’une laideur repoussante
ACTION/FANTASY | Fan autoproclamé du jeu vidéo culte dont il s’inspire, le fils de Bowie multiplie les clins d’oeil aux gamers et oublie de faire du cinéma.
Fan autoproclamé du jeu vidéo culte dont il s’inspire, Duncan Jones, fils de Bowie et auteur jusque-là de deux bons films SF (Moon et Source Code), multiplie les clins d’oeil aux gamers et oublie de faire du cinéma. Pire: monté à la truelle et d’une laideur repoussante (une esthétique New Age à base de fumerolles vert fluo et d’éclairs bleu électrique), ce gloubi-boulga fantasy mixant grossièrement prises de vue réelles, performance capture et pures images de synthèse semble inexplicablement avoir été écrit et mis en scène par un enfant en descente de Smarties. Orcs et humains s’y mettent joyeusement sur la tronche, et ce n’est qu’un début puisque le final de ce Warcraft aussi simpliste qu’interminable laisse planer fort peu de doutes quant à la mise en chantier d’une suite. Seigneurs de guerre, ayez pitié de nous…
De Duncan Jones. Avec Travis Fimmel, Paula Patton, Ben Foster. 2h03. Sortie: 01/06.
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