[Critique ciné] The Wounded Angel, une expérience de cinéma singulière
DRAME | Quatre contes moraux constituent l’ossature du film, à savoir les histoires d’autant d’ados confrontés à l’âpreté d’un horizon couleur désespoir.
C’est à une expérience de cinéma singulière que convie Emir Baigazin dans The Wounded Angel, deuxième volet d’une trilogie qu’il consacre à l’adolescence et plongée sans filet dans le Kazakhstan des années 90. Quatre contes moraux en constituent l’ossature, à savoir les histoires d’autant d’ados confrontés à l’âpreté d’un horizon couleur désespoir. Et bientôt amenés, à des titres divers, à s’y brûler les ailes. S’appuyant sur un parti pris esthétique d’un laconisme radical, Baigazin livre la vision saisissante d’une humanité déshéritée. Et signe, entre réalité blême et percées oniriques, une oeuvre aussi étrange que pénétrante, même si elle perd quelque peu en acuité sur la longueur, à force de tenir toujours la même note…
D’EMIR BAIGAZIN. AVEC OMAR ADILOV, TIMUR AIDARBEKOV, MADIAR ARIPBAI. 1H52. SORTIE: 11/05.
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