
[Critique ciné] The Wife, une 7e nomination aux Oscars pour Glenn Close?
DRAME | Malgré un jeu d’acteurs remarquable, le traitement du sujet qui promettait d’être passionnant ne parvient guère à s’écarter d’un académisme ronronnant…
Tout commence lorsque Joe Castleman (Jonathan Pryce), un auteur charismatique et révéré, reçoit l’appel tant espéré lui annonçant qu’il est le lauréat du prix Nobel de littérature. Mais voilà, « derrière chaque grand homme se cache une femme plus grande encore« , soutient l’adage. Et l’euphorie passée, son épouse, Joan (Glenn Close), se met à penser aux 40 années de sacrifice ayant conduit à cette consécration… Si le sujet est passionnant -on en trouve une déclinaison différente dans le magistral Colette de Wash Westmoreland, attendu sur nos écrans en janvier-, le traitement que privilégie Björn Runge l’est sensiblement moins, le cinéaste suédois ne s’écartant guère d’un académisme ronronnant pour mettre en scène cette histoire de couple au long cours se déployant entre le Connecticut et Stockholm, entre harmonie de façade et ressentiment larvé. Reste toutefois un remarquable film d’acteurs, la composition de Glenn Close en particulier marquant les esprits -de celles qui auraient pu valoir à la comédienne des Liaisons dangereuses une septième nomination aux Oscars…
De Björn Runge. Avec Glenn Close, Jonathan Pryce, Annie Stark. 1h40. Sortie: 14/11. ***
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