[critique ciné] The Conjuring: The Devil Made Me Do It
Un divertissement assez sage et standardisé en dépit de quelques sympathiques mais trop rares outrances horrifiques.
Centrée sur l’exorcisme d’un enfant, la séquence d’ouverture multiplie les clins d’oeil au classique de William Friedkin avant que le film n’emprunte le chemin plus balisé d’une simple enquête paranormale. Le couple star de la franchise The Conjuring y fait face à une affaire de meurtre inspirée d’un procès bien réel où, pour la première fois dans l’Histoire des États-Unis, un homme a plaidé la possession démoniaque comme ligne de défense. Succédant à James Wan derrière la caméra, Michael Chaves, déjà réalisateur du très faible spin-off The Curse of La Llorona, peine à apposer sa patte à ce divertissement assez sage et standardisé en dépit de quelques sympathiques mais trop rares outrances horrifiques.
De Michael Chaves. Avec Patrick Wilson, Vera Farmiga, Ruairi O’Connor. 1h52. Sortie: 09/06. **(*)
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