
[critique ciné] Red Sandra: mélodrame sirupeux et larmoyant
Objet étrangement ambigu et complaisant doublé d’une critique sans appel du Big Pharma, Red Sandra soulève parfois des questions intéressantes tout en jouant de manière assez manipulatrice la carte du mélodrame sirupeux et larmoyant.
Inspiré d’une histoire vraie, ce long métrage belge à la facture de simple téléfilm raconte le combat opiniâtre d’un père refusant de perdre espoir et de laisser mourir sa fille, atteinte d’une maladie musculaire rare, sans avoir tout essayé pour la sauver. Objet étrangement ambigu et complaisant doublé d’une critique sans appel du Big Pharma, Red Sandra soulève parfois des questions intéressantes (celle, délicate, de l’acharnement thérapeutique, par exemple) tout en jouant de manière assez manipulatrice la carte du mélodrame sirupeux et larmoyant. Usant notamment de ralentis assez embarrassants, il s’apparente très souvent à une prise en otage émotionnelle pure et simple.
De Jan Verheyen et Lien Willaert. Avec Sven De Ridder, Darya Gantura, Rosalie Charles. 1 h 40. Sortie: 27/10. **
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