
[critique ciné] Nobody: parodie foirée ou désolant premier degré?
Bob Odenkirk joue une espèce de double contre-emploi dans ce produit d’action bas du front.
Formidable roi de l’arnaque de Breaking Bad et Better Call Saul, Bob Odenkirk joue une espèce de double contre-emploi dans ce produit d’action bas du front noyauté autour d’un intraitable dur à cuire au physique tout sauf musculeux. La crise de la masculinité mise en scène au début de Nobody évoque d’abord Snow Therapy, avant qu’un réveil bourrin à la John Wick ne fasse basculer le film dans une surenchère assez bébête de violence gratuite qui laisse, au mieux, indifférent. Parodie foirée ou désolant premier degré? Le résultat est le même: un spectacle inepte, ni drôle ni électrisant dans ses excès, que ses sympathiques seconds rôles (Christopher Lloyd, RZA, Michael Ironside) ne sauvent jamais du naufrage.
Action. D’Ilya Naishuller. Avec Bob Odenkirk, Connie Nielsen, Aleksei Serebryakov. 1h32. Sortie: 23/06. *(*)
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