
[Critique ciné] Les Confins du monde, artificiellement sur-écrit
DRAME | L’ambition de ce film-catalogue des horreurs de la guerre tient dans un fantasme d’hybridation entre Apocalypse Now et La 317e section.
Pas piquée des vers, l’ambition de ce film-catalogue des horreurs de la guerre tient dans un fantasme d’hybridation entre la folie monstre du Coppola d’Apocalypse Now et le réalisme clinique du Pierre Schoendoerffer de La 317e section. Récit d’une obsession -vengeresse, mais aussi sexuelle- qui tourne au cauchemar pour un jeune soldat français, seul rescapé d’un massacre dans lequel son frère a péri sous ses yeux, Les Confins du monde prend la forme d’une descente aux enfers très crue, mais paradoxalement aussi très amidonnée, en Indochine. Cinéaste on ne peut plus éclectique, Guillaume Nicloux sur-écrit en effet assez artificiellement ce film de jungle poisseux où le véritable ennemi est forcément intérieur.
De Guillaume Nicloux. Avec Gaspard Ulliel, Guillaume Gouix, Gérard Depardieu. 1h43. Sortie: 05/12. **(*)
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