
[Critique ciné] L’Empereur de Paris, Cassel en fait trop
POLICIER/HISTORIQUE | Dix ans après Jacques Mesrine, c’est Eugène-François Vidocq qui réunit à nouveau Vincent Cassel et le réalisateur Jean-François Richet.
Leur complicité s’était puissamment incarnée en 2008 dans le diptyque L’Instinct de mort /L’Ennemi public n°1. Dix ans après Jacques Mesrine, et trois après un remake oubliable du film de Claude Berri Un moment d’égarement, c’est Eugène-François Vidocq qui réunit à nouveau Vincent Cassel et le réalisateur Jean-François Richet. Le plus célèbre détenu -et roi de l’évasion!- du règne de Napoléon, évolua entre pègre et police, à laquelle il prêta son concours dans l’espoir d’être blanchi. Cassel en fait beaucoup, et même trop. Et Richet choisit l’option d’un filmage très physique, charnel, qui captive au départ mais laisse lui aussi une sensation de trop peu à mesure que se développe une intrigue répétitive, qui finit par lasser.
De Jean-François Richet. Avec Vincent Cassel, Freya Mavor, Denis Ménochet. 1h50. Sortie: 19/12. **(*)
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