
[Critique ciné] Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, tendre et inoffensif
On pourrait appeler cela le syndrome Petits mouchoirs, le film de réunion (de potes ou de famille) à l’intérêt inversement proportionnel au déluge de bons sentiments qui les inonde. Ainsi, dans le cas présent, une fratrie, Jean-Pierre (Jean-Paul Rouve), Juliette (Alice Taglioni), Margaux (Camille Rowe) et Mathieu (Benjamin Lavernhe), que l’on découvre réunis autour de leur mère Aurore (Aurore Clément), avant de partager leurs joies et leurs peines, comme un concentré d’existence passée à la moulinette d’Anna Gavalda, dont ce drame familial est une adaptation. Tout cela ronronne gentiment, tendre et globalement inoffensif, avant qu’un méchant tour du destin ne vienne y jeter une ombre -ce qui ne change pas grand-chose au caractère dispensable de l’affaire…
Drame. D’Arnaud Viard. Avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Benjamin Lavernhe. 1h29. Sortie: 22/01. *(*)
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