
[Critique ciné] Frères ennemis, un polar classique voire convenu
POLAR | Malgré un sentiment de déjà-vu, David Oelhoffen parvient à maintenir une tension grâce à l’hyper réalisme de son film.
Ayant grandi tels deux frères dans une cité de la banlieue parisienne, Driss (Reda Kateb) et Manuel (Matthias Schoenaerts) ont ensuite suivi des trajectoires opposées. Tandis que le premier rejoignait la police, le second trempait dans le trafic de drogue, la loi les séparant irrémédiablement. Jusqu’au jour où l’affectation de Driss aux « stups » viendra mettre à mal ce fragile équilibre… Troisième long métrage de David Oelhoffen (Loin des hommes), Frères ennemis adopte un schéma de polar classique, sinon convenu. S’il y a là un petit sentiment de déjà-vu, le réalisateur tord néanmoins le cou à divers clichés par le parti pris hyper réaliste de son film, entretenant par ailleurs efficacement la tension dans ce mano a mano intensément habité par Reda Kateb, sinueux, et Matthias Schoenaerts, physique.
De David Oelhoffen. Avec Reda Kateb, Matthias Schoenaerts, Adel Bencherif. 1h51. Sortie: 03/10. ***
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici