
[Critique ciné] Denial, touffu mais captivant
BIOPIC | La mémoire de la Shoah, le négationnisme et le révisionnisme qui ne cessent de la contester, sont au coeur du film de Mick Jackson.
La mémoire de la Shoah, le négationnisme et le révisionnisme qui ne cessent de la contester, sont au coeur de Denial, évocation du combat de l’historienne Deborah Lipstadt. Rachel Weisz joue avec le talent fou qu’on lui connaît celle qui se retrouva, au début des années 2000, poursuivie en justice par son confrère « négationniste, antisémite et raciste » (selon les mots du juge) David Irving, remarquablement interprété par Timothy Spall. De facture classique, touffu mais globalement captivant, le film fait une piqûre de rappel utile à l’heure où l’Internet voit se multiplier faussaires et fauteurs de haine.
DE MICK JACKSON. AVEC RACHEL WEISZ, TOM WILKINSON, TIMOTHY SPALL. 1H50. SORTIE: 26/04. ***(*)
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