[Critique ciné] Assassin’s Creed, aussi violent que tonitruant
ACTION | Un an après son Macbeth de bruit et de fureur, l’Australien Justin Kurzel réunit à nouveau Michael Fassbender et Marion Cotillard pour Assassin’s Creed, un film inspiré du jeu vidéo d’infiltration éponyme.
Détenu promis à la peine capitale, Cal Lynch (Fassbender) se voit offrir une nouvelle chance lorsque Abstergo Industries l’intègre à son projet Animus pour l’expédier, à l’aide d’une technologie libérant sa mémoire génétique, dans l’Espagne médiévale, où il revivra les aventures de l’un de ses ancêtres, Aguilar. Et de découvrir n’être autre qu’un lointain descendant de la société secrète des Assassins, engagée dans une lutte traversant le temps contre l’Ordre des Templiers…
Comme dans Macbeth, Kurzel opte pour une mise en scène ultra-physique, donnant à ces aventures articulées entre deux époques un tour aussi violent que tonitruant. Mais si le réalisateur s’y entend pour créer un univers d’un noir d’encre là où la geste de Cal Lynch en impose assurément, le salmigondis tenant lieu de scénario combiné à une mécanique répétitive se révèle bien vite décourageant. Le casting de luxe – à la paire Fassbender/Cotillard (dans le rôle de la scientifique commandant les opérations), il faut ajouter Jeremy Irons, mais encore Ariane Labed ou Brendan Gleeson – n’y change rien: ce credo a tout du pensum fastidieux et assommant…
De Justin Kurzel. Avec Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons. 1h56. Sortie : 21/12. *(*)
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici