Critique

The Constant Gardener

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Voilà un formidable film dans lequel Ralph Fiennes et une exceptionnelle Rachel Weisz nous emmènent dans une Afrique souillée par la corruption.

DRAME DE FERNANDO MEIRELLES. AVEC RALPH FIENNES, RACHEL WEISZ, DANNY HUSTON. 2004. ***

Ce mercredi 28 novembre à 20h50 sur Arte.

Fernando Meirelles (Cidade de Deus) signe cette adaptation d’un roman de John Le Carré. Le héros de ce captivant récit, diplomate de profession, était venu conduire sa femme à l’aéroport de Nairobi, d’où elle devait partir pour une autre ville kenyane, officiellement pour y assister à une manifestation musicale. Elle lui avait adressé en partant un signe qu’ils ne savaient pas encore être le dernier… Quelques jours plus tard, le cadavre atrocement mutilé d’une femme blanche est retrouvé au bord d’un lac de la région. Avec à ses côtés le corps d’un homme noir lui aussi assassiné. Tessa ne reviendra plus jamais. Peut-être même a-t-elle été infidèle. Torturé par la perte de celle qu’il adorait, dévoré par le doute, Justin soupçonne bientôt une tout autre vérité… Comment le veuf dévasté remontera le fil menant peu à peu vers de lourds secrets? Comment sa propre vie s’en trouvera mise en péril? The Constant Gardener nous le narre de fascinante façon. Ralph Fiennes est comme d’habitude excellent dans un rôle où douleur et détermination dialoguent avec force.

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