L’Affaire Bettencourt: la série qui revient sur le scandale de « la femme la plus riche du monde »
Titre - L'Affaire Bettencourt
Réalisateur-trice - Une minisérie créée paBaptiste Etchegaray et Maxime Bonnet
Quand et où - Une minisérie créée par Baptiste Etchegaray et Maxime Bonnet. Avec les témoignages de Patrice de Maistre, Arielle Dombasle, Edwy Plenel. Disponible Sur Netflix
Casting - Une minisérie créée par Baptiste Etchegaray et Maxime Bonnet. Avec les témoignages de Patrice de Maistre, Arielle Dombasle, Edwy Plenel.
Tout avait débuté en 2007, avec de “simples” soupçons d’abus de faiblesse à l’encontre d’un certain François-Marie Banier, photographe réputé et fringant mondain. Profitant de la générosité de Liliane Bettencourt, alors la femme la plus riche du monde, mais aussi, accessoirement, de sa santé mentale possiblement défaillante (elle était alors âgée de 87 ans), ce dernier bénéficiera de dons en tout genre de la part de celle-ci, pour une somme totale proche du milliard d’euros (!).
Mais le pire est à venir: voilà que le majordome de madame Bettencourt remet à sa fille Françoise des heures d’enregistrements de conversations réalisés en secret. Surprise: des propos issus de ces écoutes concernent des sommes remises à des hommes politiques, dont Nicolas Sarkozy, alors président de la République française. On se demandera longuement quelles furent les motivations exactes du majordome pour prendre un tel risque…
Quoiqu’il en soit, cette minisérie réserve de nombreux haussements de sourcils au spectateur: le faste de l’hôtel particulier de l’héritière et son innombrable personnel de maison (“On se croirait dans Downton Abbey”, dira l’une des intervenantes), ou l’aplomb du conseiller financier Patrice de Maistre, qui continue de jouer les innocents face à la caméra, alors que dans un extrait des fameux enregistrements, on vient de l’entendre conseiller l’évasion fiscale à sa patronne… Sans compter le rappel de certains faits intrigants suggérant l’intervention du pouvoir en place dans une affaire qui le menaçait clairement. Qu’on s’y connaisse ou non en finances ou en politique française, c’est addictif et passionnant.
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