C’est un véritable problème de santé publique et de société. 1,4 milliard d’êtres humains dans le monde ne bougent pas assez. La faute à qui? À quoi? Notamment au progrès. L’individu est désormais assisté dans le moindre de ses gestes. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Les nouvelles technologies s’accompagnent irrémédiablement pour l’instant d’une baisse de l’activité physique. Serions-nous quelque part en train d’annihiler notre corps? Kirsten Esch fait le tour de la question et de la planète à la recherche de nouvelles idées et de nouveaux concepts développés pour qu’on échappe à la flemme. Ça parle de paresse, des vertus de l’effort, des freins à la pratique du sport chez les femmes et des serial gamers qui ont les réflexes d’un pilote de chasse mais la condition physique d’un fumeur de 60 ans. L’OMS, qui recommande 150 minutes par semaine d’activité sportive modérée pour les adultes, estime le coût de la sédentarité à 53 milliards de dollars annuels pour les systèmes de santé.
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