Une soirée télé pour le réveillon? Notre sélection de 5 classiques immortels

Quand Harry rencontre Sally, un des films qu’on ne se lasse jamais de revoir, au réveillon ou à d’autres occasions.
© Columbia Pictures - Castle Rock / Collection ChristopheL via AFP

Vous envisagez de passer les dernières heures de 2025 sous un plaid devant un (bon) film? Voici quelques suggestions pour finir l’année cinéma en beauté, entre nostalgie, film doudou, inusable, incontournable et film culte.

Quand Harry rencontre Sally

de Rob Reiner, avec Billy Cristal, Meg Ryan, Carrie Fisher. 1h36. A voir sur MGM+/ Prime Video.

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31 décembre 2025, il est 22h24, vous vous apprêtez à lancer (pour la combientième fois?) le film doudou par excellence, celui dont vous connaissez toutes les scènes par cœur ou presque, celles où l’on rit et celles où l’on pleure. Quand Harry rencontre Sally débute dans l’habitacle d’une Toyota remplie à ras bord, nos deux protagonistes préfigurant le trope du co-voiturage, ces rencontres qui n’auraient jamais pu avoir lieu ailleurs que dans cet espace hors-sol car en mouvement. Alors que tout les oppose, un lien indéfectible se tisse entre eux, qu’ils mettront tout le film à apprécier. Sally et Harry étaient faits l’un pour l’autre, parce qu’inexplicablement, il aime qu’elle ait toujours froid ou qu’elle prenne 30 minutes pour commander un sandwich, parce qu’en fin de compte, c’est à elle, et seulement elle, qu’il a envie de parler avant de s’endormir. Quand sonneront les douze coups de minuit, dans le salon et à l’écran, on sait qu’Harry et Sally se seront retrouvés, c’était dans l’ordre des choses. Et on saura gré à Nora Ephron de ne pas avoir écrit la suite (la lassitude, les tromperies, les divorce, tout ça), et de nous avoir permis de croire à la magie des bonnes résolutions.

Un Américain à Paris

 de Vincente Minelli, avec Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant. 1h53. A voir sur Apple TV.

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Un soir de réveillon, lors de l’une de ces fêtes endiablées dont Paris a le secret, Jerry recroise Lise et comprend le cœur en miettes que c’est la dernière fois. D’humeur chantante et/ou dansante? Chaussez vos souliers magiques, et rejoignez Gene Kelly et Leslie Caron dans les rues de Paris, ou plutôt, une version délicieusement hollywoodienne de la Ville Lumière, avec ses avenues, ses parcs, ses fontaines, doublement fantasmée par les décorateurs de la MGM, et par le héros du film, un peintre américain qui, empêché de vivre l’histoire d’amour qui occupe son cœur, rêve une dernière fois à ce qui aurait pu être. Alors oui, c’est une rupture, des adieux déchirants à l’amour de sa vie, mais c’est aussi une féerie, entre pas de deux et tango fiévreux, en apesanteur sur les pointes de Leslie Caron ou en rythme avec les claquettes de Gene Kelly, au son irrésistible des mélodies de Gershwin, et sur fond de clichés so frenchy. Avec, au passage, un hommage à la crème de la crème de la peinture française ou assimilée, de Renoir à Toulouse-Lautrec en passant par Duffy, Van Gogh et le Douanier Rousseau.

La Ruée vers l’or

 de Charlie Chaplin, avec Charlie Chaplin, Mack Swain, Tom Murray. 1h28. A voir sur la Cinetek.

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Ce soir du Nouvel An est décidément l’objet de tous les fantasmes, notamment pour ceux qui le vivent dans une solitude forcée. Sorti en juin 1925, La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin célébrait cette année ses 100 ans. On y retrouve Charlot, le personnage de vagabond maladroit créé par Chaplin dix ans plus tôt. Celui-ci, appâté par la promesse d’enrichissement que constituent les filons d’or du nord-ouest canadien, part y tenter sa chance, avant de rejoindre la ville, échaudé par ses mésaventures. Il y tombe amoureux d’une danseuse, Gloria, qu’il invite à réveillonner à ses côtés. Celle-ci lui ayant fait faux bond, il s’endort sur les restes de son somptueux diner… et rêve de divertir sa belle en exécutant ce qui passera à la postérité de l’histoire du cinéma comme la danse des petits pains, la plus drôle et la plus mélancolique que l’on puisse imaginer en cette soirée pas comme les autres. Une scène devenue culte, au même titre que celle du dîner de chaussure ou de la valse avec le chien en laisse, qui ravira à n’en pas douter le cœur des petits comme des grands enfants.

La trilogie Le Parrain

 de Francis Ford Coppola, avec Al Pacino, Marlon Brando, Diane Keaton. 2h55, 3h20 et 2h38. A voir sur Netflix.

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Ce réveillon s’annonce d’ores et déjà interminable? Voici de quoi occuper ces quelques heures à tuer. Abonnés Netflix, une fois n’est pas coutume, la plateforme vous permet de revoir vos classiques plutôt trois fois qu’une, puisqu’y est disponible la trilogie du Parrain. Et cerise sur le gâteau, le troisième opus mal-aimé, sorti en 1990, y est ici remplacé par le director’s cut de Coppola lui-même, Le Parrain, Épilogue: La Mort de Michael Corleone, dévoilé en 2020. De quoi vous occuper une petite dizaine d’heures, si jamais la soirée se prolonge. Mais pour pourquoi un 31 décembre? Parce que le film de Coppola nous rappelle que tous les vœux de bonne année ne sont pas d’une folle sincérité, et que mieux vaut prendre garde à ceux qui vous les souhaitent, comme Fredo en fait l’amère expérience un soir de réveillon à Cuba, se voyant administrer par son frère un dernier baiser qui s’avèrera mortel. Gare à celui qui brise le cœur de Michael Corleone

The New Year That Never Came

De Bogdan Muresanu, avec Adrian Vancica, Nicoleta Hâncu, Emilia Dobrin. 2h18. A voir sur Sooner.

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Imaginez, tout était prêt pour le Nouvel An, le champagne au frais, les zakouskis commandés, et même, l’émission spéciale Nouvelle année pré-enregistrée en studio. Sauf qu’à 10 jours de l’échéance, un bouleversement politique remet sérieusement le passage du temps en question. C’est la petite histoire de The New Year That Never Came, premier long métrage ambitieux à l’humour corrosif du Roumain Bogdan Muresanu, qui revient sur la journée du 20 décembre 1989, qui changera à jamais l’histoire de son pays. Ce film choral s’interroge sur la vie des gens ordinaires en des temps extraordinaires et entrelace six récits qui sont comme autant de voix, orchestrés en un savant crescendo où les lignes narratives des personnages sinuent jusqu’au point d’orgue final, la chute retransmise dans le monde entier du dictateur Nicolae Ceausescu. Sur un ton résolument tragicomique, où l’humour oscille entre le jaune et le noir, parfois burlesque, parfois pince-sans-rire, le cinéaste déploie les trajectoires romanesques de Roumains comme les autres, rappelant que la grande Histoire est toujours tissée des petites résistances et des grands courages de l’humanité dans sa plus banale existence.

 

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