Viola Davis en présidente des USA dans G20 et Tom Hardy en flic bourru dans Ravage: on vous conseille plutôt d’éviter ces 2 films en VOD.
G20
Disponible sur PRIME VIDEO
Film d’action de Patricia Riggen. Avec Viola Davis, Antony Starr, Marsai Martin. 1h48.
La cote de Focus: 2/5
Taylor Sutton est: 1. présidente des Etats-Unis; 2. ex-héroïne de guerre; 3. mère de famille et épouse dévouée. Accessoirement, elle a pour ambition de profiter du G20 qui se déroule en Afrique du Sud pour proposer une révolution financière qui permettrait de régler le problème de la faim dans le monde. Manque de pot, le sommet est pris en otage par des méchants sans foi ni loi, férus de bitcoins et de deepfakes. Mais face à l’adversité, Madame la présidente ne s’en laisse pas conter.
Outre la réelle satisfaction de voir Viola Davis aux manettes, et donc une femme, noire et «mûre» dans un rôle de John McCLane au féminin (avec son lot de corps-à-corps, mais sans les blagues), G20, confié à la réalisatrice mexicaine Patricia Riggen, reste un action movie plan-plan, aux scènes de combat moyennement inventives, au scénario convenu, et qui passe singulièrement à côté du potentiel géopolitique excitant de son arène.
A.E.
Ravage
Disponible sur NETFLIX
Film d’action de Gareth Evans. Avec Tom Hardy, Timothy Olyphant, Forest Whitaker. 1h47.
La cote de Focus: 2/5
Il y a une dizaine d’années, le cinéaste Gareth Evans avait frappé un grand coup dans la fourmilière du cinéma d’action avec de The Raid 1 et2, deux condensés d’adrénaline qui impressionnaient par leur réalisation percutante et leurs chorégraphies brutales. Le voici de retour avec un nouveau thriller hard-boiled, mettant cette fois-ci en scène Tom Hardy dans le rôle d’un policier bourru à la morale douteuse.
Hélas, si le long métrage comporte effectivement quelques morceaux d’action convaincants, on sent Evans limité par les capacités de ses acteurs, pas tout à fait des pros de la cascade. Ravage compense tristement son manque d’inspiration par une surenchère de violence gore et une intrigue saturée de personnages inutiles, dont les dialogues flirtent avec la série Z.
