À la télé ce soir: l’histoire de Syd Barrett et les César
Ce vendredi soir, le cinéma français récompense les meilleurs films de 2023. Pour les fans de Pink Floyd, Arte revient sur le parcours de sa supernova Syd Barrett.
49e cérémonie des César
Vendredi 23 février à 19 h 55 sur Be 1 (en clair).
Après avoir été à trois reprises la maîtresse de cérémonie des César, Valérie Lemercier en est cette année la présidente. La présentation se faisant, elle, comme l’an dernier, collégiale. À qui les honneurs du cinéma français? Le Règne animal de Thomas Cailley a remporté la course aux nominations (douze), devant la Palme d’or Anatomie d’une chute de Justine Triet (onze) et Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry (neuf). Côté belge, Virgine Efira peut prétendre pour la quatrième année consécutive (d’ores et déjà un record) au trophée de meilleure actrice pour son double rôle dans L’Amour et les Forêts et Arieh Worthalter à celui de meilleur acteur pour Le Procès Goldman. Julien Frison est nommé dans la catégorie Meilleure Révélation Masculine pour sa performance dans Le Théorème de Marguerite. Les Silencieux de Basile Vuillemin est en lice pour le meilleur court métrage de fiction. Et Pascaline Chavanne (Mon crime) pour les meilleurs costumes.
Have You Got it Yet ? L’Histoire de Syd Barrett des Pink Floyd ****
Vendredi 23 février à 23 h 25 sur Arte.
Documentaire de Roddy Bogawa et Storm Thorgerson.
“Sans lui, nous n’aurions jamais existé. On aurait été un de ces innombrables groupes qui jouent du blues et Louie Louie, qui écrivent quelques chansons pourries pour disparaître ensuite.” Quand Syd Barrett est mort, le 7 juillet 2006 à l’âge de 60 ans, Pink Floyd l’a décrit comme une comète dont on suit encore la trace. Il avait été évincé du groupe en 1968 et avait vécu pendant 30 ans en reclus à Cambridge. Avec Hendrix, Barrett fut l’une des deux grandes stars du rock psychédélique. Intelligent, drôle et pétri de talent, il a tenté une carrière solo rapidement avortée avant de retourner vivre chez sa mère, et se consacrer à la peinture et au jardinage.
“À l’époque, prendre du LSD était une religion et Syd était un des saints de ce culte underground.” Mais “l’idée que Syd sortait du lit à midi, prenait du LSD et écrivait quelques chansons géniales est totalement fausse.” David Gilmour, Nick Mason, Roger Waters, famille, amis d’enfance, ex-petites amies et ancien manager racontent une vie remplie de questions sans réponse et un génie sensible qui ne supportait pas les pressions de l’industrie. Graham Coxon évoque un artiste en quête de liberté totale. Pete Townshend explique que la seule fois où il a raté volontairement un concert des Who, c’était pour aller en voir un de Pink Floyd. “J’ai pris de l’acide et j’ai dansé comme un hippie.” “J’ai entendu qu’il se nourrissait seulement de haschich et de poésie et j’ai essayé de faire pareil quand j’avais une vingtaine d’années”, rigole Andrew VanWyngarden de MGMT. Portrait d’une mystérieuse icône.
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