2 films à voir en VOD: Nightbitch et L’Homme d’argile

Amy Adams renoue avec son animalité dans Nightbitch.
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Amy Adams en mère au foyer qui embrasse sa dimension animale dans Nightbitch et une relecture moderne de La Belle et la Bête dans L’Homme d’argile: voici notre sélection de films en VOD.

1. Nightbitch

Disponible sur Disney+.

Comédie horrifique de Marielle Heller. Avec Amy Adams, Scoot McNairy, Zoë Chao. 1h38.

La cote de Focus: 3,5/5

Amy Adams impressionne durablement en artiste qui choisit d’abandonner sa carrière pour se consacrer à son rôle de mère au foyer dans cette comédie très noire aux accents onirico-fantastiques flirtant avec le body horror. Entre dépression profonde et improbable fantaisie, cette femme semble embrasser de plus en plus pleinement sa dimension animale et primale tandis qu’elle se sent toujours plus écrasée sous le poids aliénant de la charge mentale…

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Inédit disponible en exclusivité sur Disney+, le film, adapté du roman acclamé de Rachel Yoder, fait preuve d’un humour aussi désespéré que mordant afin de dépeindre les affres de la maternité, ici largement vécue comme un cauchemar infernal. A mesure qu’affluent dans l’esprit du personnage principal les souvenirs de sa propre enfance, se dessine une forme de cartographie intergénérationnelle d’où émerge une sororité réconfortante. A noter la présence lumineuse à l’écran de Jessica Harper, actrice culte du Suspiria de Dario Argento (1977).

2. L’Homme d’argile

Disponible sur Sooner jusqu’au 17 février, dans le cadre de My French Film Festival.

Comédie dramatique d’Anaïs Telenne. Avec Raphaël Thierry, Emmanuelle Devos, Mireille Pitot. 1h34.

La cote de Focus: 4/5

Raphaël, le gardien du château, vit seul avec sa vieille mère quand une nuit débarque sans prévenir Garance, l’héritière. Lui est bourru et taiseux, comme encombré par son physique disgracieux, cet œil qui manque et ces mains pleines de terre. Elle traîne ses traumas et ses fulgurances, artiste contemporaine renommée qui a fait de sa vie son principal matériau.

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Dans ce conte moderne cheminant à la lisière du fantastique, Anaïs Tellenne propose une relecture, à la fois hypercontemporaine dans son approche et profondément intemporelle dans sa forme, de La Belle et la Bête. Entre un réalisme nourri pas son sens du casting et un onirisme qui surgit dans les échappées plastiques et musicales qu’empruntent ses protagonistes, elle interroge avec habileté l’irruption du désir là où on ne l’attendait pas, ou plus.

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