LE PLUS claustrophobe Pink Floyd et le Mur géant de The Wall

Ecrit par Roger Waters qui supporte de plus en plus mal l’aliénation liée au méga succès du groupe, The Wall se monte avec un Mur haut de 12 mètres séparant le groupe du public. Mur qui finit par s’écrouler! Le show n’est joué que 31 fois dans 5 salles à peine , en 1980 et 1981. Waters, sans les Floyd mais avec une tonne d’invités, le présente le 21 juillet 1990 à Berlin pour fêter la réunification allemande…

LE PLUS zarbi Genesis et les testicules à pustules

Depuis le début des années 70, Peter Gabriel multiplie les looks théâtraux en concert: robe de femme et tête de renard, masque de chauve-souris, serre-tête de fleur géante etc. Pour la tournée du dernier album réalisé avec Genesis, The Lamb Lies Down On Broadway (1974-1975), la mise en scène devient totale: projections sur multi-écrans, éclairages dramatisés et, après une première partie sobre, galerie de costumes délirants. Dont le fameux Slipperman où Gabriel apparaît en monstre pustuleux, flanqué de cocognès géantes, plus tragicomique qu’effrayant!

LE PLUS sanglant Alice Cooper période guillotine…

En 1973, Alice Cooper est au sommet de sa popularité. Depuis les débuts de la décennie, avec une brassée d’albums et de singles cinglants, il trimballe un show grand-guignol où poupées et mannequins sont décapités en public, un boa se balade sur scène et Alice en personne tâte de la chaise électrique au grand dam des bonnes consciences choquées. Son ultime outrage? Se faire guillotiner en finale de concert, sur I Love The Dead, aidé par les trucages très réalistes du magicien James Randi. A déguster, hémoglobine comprise, sur YouTube…

LE PLUS kitsch Rick Wakeman et la patinoire

Brillant claviériste de studio, Wakeman accède à la célébrité au sein de Yes et s’embarque dans des albums solos conceptuels. En 1975, pour The Myths And Legends Of King Arthur And The Knights Of The Round Table, il transforme une partie du Wembley Empire Pool de Londres en patinoire, installe un faux Château sur la glace, entouré de figurants qui glissent en patins… Le côté ridicule et carton-pâte du show le poursuivra durablement.

LE PLUS violent The Plasmatics et la voiture explosée

En 1977, Rod Swenson, diplômé en Art de la prestigieuse faculté de Yale, décide de lancer une formation punk qui appliquera à la « lettre » les slogans Destroy…. Il recrute donc un band mené par Wendy O. Williams, blonde vulgaire et dénudée qui, en scène, guide le massacre: télévisions achevées à coups de marteau, guitares tronçonnées et, must absolu du show, explosion en direct d’une bagnole. Scandales, arrestations, tabassages par la police: la carrière des Plasmatics s’arrête en 1988, Wendy se suicide 10 ans plus tard.

LE PLUS astucieux Talking Heads et Speaking in Tongues

1977: Talking Heads apparaît en sobre look d’étudiants en polos Lacoste. 6 ans plus tard, le funk a grandi dans leur new wave métronomique, le show aussi. Filmée par Jonathan Demme Stop Making Sense, la tournée de 1983 fait l’objet d’une chorégraphie rigoureuse qui commence par l’entrée sur un plateau désert de Byrne, accompagné d’un radio-cassette crachant le beat de Psycho Killer. Cela se termine avec un groupe de 8 musiciens suant sur une reprise d’Al Green. Entretemps, projections sur écrans et éclairages savants honorent la performance de Byrne, idiot savant affublé d’un costume géant.

Ph.C.

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