Robert Mitchum, le mauvais garçon d’Hollywood

© DR

Il a connu les travaux forcés à seize ans pour cause de vagabondage. A pris 60 jours de prison pour consommation de marijuana alors qu’il était déjà une star d’Hollywood. Et a mis une claque dans la gueule d’Otto Preminger qui lui demandait de gifler plus lourdement Jean Simmons sur le tournage d’ Angel Face (1952)… Dur à cuir, buveur, bagarreur, Robert Mitchum était en même temps un père aimant amateur de poésie et fidèle à ses valeurs. Le documentaire de Stéphane Benhamou retrace sa double vie et fouille derrière une image de mauvais garçon finalement très éloignée de ce qu’il était vraiment. Suivant le fils de Mitchum dans sa décapotable bleue, ce portrait d’une heure raconte un homme à tout faire du cinéma. Un acteur à la carrure d’athlète révélé par le western et les films de guerre qui détestait le showbiz et n’était pas dupe quant à la médiocrité de sa fin de carrière. Il revient sur sa collaboration avec Howard Hugues, ses relations avec les femmes et ses amitiés avec Marilyn Monroe. La Nuit du chasseur et Les Nerfs à vif… Tout sur Robert.

Documentaire de Stéphane Benhamou.

7

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content