Virtualizer, le système qui nous fait vraiment courir et sauter dans les jeux vidéo
Jusqu’où la technologie va-t-elle encore nous mener? Avec le Virtualizer, on augmente d’un cran l’immersion virtuelle dans les jeux vidéo en restituant au maximum l’action en temps réel. Ébouriffant.
Faire les choses à moitié, ce n’est pas vraiment le credo de la société autrichienne Cyberith. Traîner dans son canap’, peinard, et jouer à un rpg, ce n’est pas vraiment son truc non plus… Du coup, ses membres se sont attaqués à un projet de taille: augmenter d’un cran l’immersion virtuelle en imaginant un système qui restitue au maximum les actions dans les jeux vidéo. Les joueurs pourront dès lors ressentir l’action presque comme elle se déroule à l’écran. Marcher, courir, s’abaisser et sauter, en temps réel, sera désormais possible.
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Le projet Virtualizer est présenté en long et en large sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter, vidéos explicatives et prototype déjà précis de ce à quoi ressemblera la bête à l’appui. Bon, côté design, on ne peut pas vraiment parler de miracle: la machine rappelle assez fortement un trotteur pour bébé géant. Ce constat mis à part, l’ensemble est plutôt convaincant. En gros, le joueur se déplace sur une sorte de tapis de course bourré de capteurs qui lui permettront de « ressentir les grenades exploser, sauter du haut d’une falaise et en mesurer les effets », explique Tuncay Cakman, le fondateur du concept, dans un article publié par un blogueur pour le Guardian, relayé par L’Express. De plus, un anneau qui entoure la taille du joueur -et adapté à toutes les morphologies- lui permettra de s’abaisser ou bien de sauter pour éviter des obstacles. Enfin, il pourra se représenter un monde virtuel à l’aide d’un casque 3D tenant compte des déplacements de son regard. Le dispositif est synchronisé par un logiciel qui paramètre la vision en fonction de la position du joueur dans le jeu et la réajuste selon ses déplacements et ses mouvements.
D’autres applications que le jeu vidéo
Si le Virtualizer n’est pas commercialisé pour l’instant, c’est parce que son financement dépendra des fonds récoltés grâce au crowdfdunding. En général, la somme demandée sur les plateformes de financement participatif n’est atteinte que deux-trois jours avant la clôture du crowdfunding, mais Tuncay Cakman ne connaîtra sans doute pas cette poussée d’adrénaline. Avec déjà depuis ce jeudi un peu plus de 230.000 dollars récoltés sur les 250.000 nécessaires pour assurer sa commercialisation du Virtualizer, il peut être tranquille. Lui-même et les membres de Cyberith envisagent d’ailleurs déjà d’autres applications pour leur création, dans l’enseignement, l’architecture ou la science par exemple. « Pourquoi ne pas explorer des sites historiques, se déplacer le long d’un brin d’ADN ou sur la Lune? Pourquoi ne pas se promener dans sa future maison avant même qu’elle ne soit construite, ou façonner des modèles 3D tout en se trouvant à l’intérieur? », suggère ainsi Cakman sur le site Kickstarter.
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