Toy Story

De John Lasseter, 1996

Le premier long métrage Pixar et, déjà, une réussite exemplaire. Scénario brillant – les angoisses de Woody le Cow-boy, jouet redoutant d’être supplanté par un nouveau venu, Buzz l’Eclair, dans le c£ur d’Andy, son propriétaire -, personnages attachants, John Lasseter définissait les contours des productions maison, propulsant l’animation dans l’âge adulte en même temps que dans l’ère des images de synthèse.

A Bug’s Life

De John Lasseter et Andrew Stanton, 1999

La fourmilière déborde avec A Bug’s Life (1001 Pattes), qui suit de quelques mois Antz (Fourmiz), réalisé par Eric Darnell et Tim Johnson pour un studio concurrent. La réussite n’en est pas moins une fois encore au rendez-vous, pour un film joyeusement délirant qui ajoute aux prouesses techniques – chaque plan vaut le détour – les ramifications innombrables d’un scénario s’adressant aux jeunes et moins jeunes.

Toy Story 2

De John Lasseter et Ash Brannon, 2000

4 ans après, le retour de Woody, Buzz et leurs amis. Kidnappé par un collectionneur, et se découvrant un passé de star, Woody est confronté à de douloureuses questions sur le sens de l’existence, motif servi par une époustouflante facture visuelle. Au même titre qu’un Godfather II, un Batman Returns ou un Spider-Man II, Toy Story 2 compte ainsi parmi les rares suites supérieures à l’original…

Monsters & Cie

De Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich 2002

Une ville – Monstropolis – dont la principale source d’énergie provient des cris des enfants: l’imagination règne en maîtresse absolue dans un film qui inverse joliment les codes de l’effroi lorsqu’une fillette pénètre dans l’univers des monstres… Hilarant, Monsters & Cie a requis des outils informatiques surpuissants: 2,5 millions de « rendermarks » ont été mobilisés, contre 1,1 pour Toy Story 2.

Finding Nemo

D’Andrew Stanton et Lee Unkrich, 2003

Une plongée dans l’univers sous-marin, avec l’histoire de Nemo, jeune poisson-clown échappé à la garde de son père, Marin, qui se lance à sa recherche en compagnie de la jolie Dory. Etincelant, Finding Nemo, en plus d’avoir obtenu l’Oscar du meilleur film d’animation en 2003, reste le plus grand succès commercial de Pixar, avec plus de 800 millions de dollars de recettes dans le monde…

The Incredibles

De Brad Bird, 2004

Ex-super-héros, rendus fameux par leur exploits sur la planète entière, Mr Indestructible et Elastigirl sont rentrés dans le rang, menant désormais une existence sans éclat. Jusqu’au jour où… Brad Bird ( Le géant de fer) décline les super-héros à la mode Pixar et leur confère une fort humaine contenance, pour un film multipliant les prouesses techniques et imposant une esthétique rétrofuturiste du plus bel effet.

Cars

De John Lasseter, 2006

Voiture de course rutilante, Flash McQueen (référence à Steve Bullit McQueen) va découvrir, au détour de la Route 66, que dans la vie, il n’y pas que le succès qui importe… Pour son retour à la réalisation, John Lasseter laisse libre cours à sa passion pour l’automobile. Outre une belle leçon de vie, Cars brasse une certaine nostalgie, non sans regorger de moments d’anthologie – la séquence finale au drive-in, notamment.

Ratatouille

De Brad Bird, 2007

Changement complet de décor avec Ratatouille, qui se déroule dans les hauts-lieux de la gastronomie française, en compagnie de Rémy, un jeune… rat rêvant de devenir Chef, et s’introduisant dans les cuisines du grand Gusteau. En prélude à la réalisation, 43 techniciens de Pixar ont suivi des cours de cuisine. Au-delà de ses rebondissements particulièrement réjouissants, le film s’avère un vibrant plaidoyer anti-malbouffe…

Wall – E

D’Andrew Stanton, 2008

Dans une terre transformée en vaste décharge et désertée par des humains attendant des jours meilleurs vautrés dans leur station spatiale, l’histoire d’amour improbable entre un concasseur d’ordures rouillé et un robot dernier cri. Derrière leur rencontre, magique, un film d’une exceptionnelle beauté, doublé d’un manifeste écologique saisissant – pratiquement muette, la première demi-heure atteint des sommets d’intensité.

Up

De Pete Docter et Bob Peterson, 2009

Pixar se met à l’heure de la 3D, et a les honneurs de l’ouverture du festival de Cannes, avec ce film savoureux contant les aventures d’un vieillard bougon parti accomplir ses rêves de jeunesse en compagnie d’un boy-scout envahissant. Dans la foulée, les deux premiers épisodes de Toy Story ressortent en 3D, un troisième volet étant par ailleurs annoncé à l’horizon 2010, avant The Bear and the Bow de Brenda Chapman.

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