Tomorrowland, l’incontournable qui surprend moins aujourd’hui

La 12e édition, baptisée The Elixir of Life, attirera pendant trois jours quelque 180.000 festivaliers, de 200 nationalités différentes. À l’affiche, 400 artistes, dont les habituelles têtes de gondole EDM mais pas seulement.

La nouvelle ne manqua de faire son petit effet. En décembre dernier, lors de la cérémonie des Red Bull Elektropedia Awards, le Dour Festival mettait fin à l’hégémonie de Tomorrowland dans la catégorie Meilleur festival. L’événement mastodonte détrôné! Par un rendez-vous rock, qui plus est! En vrai, il était probablement davantage question de jouer l’alternance dans une catégorie monopolisée par le mammouth EDM (vainqueur ces quatre dernières années). Car, quoi qu’on en dise, le Tomorrowland reste bel et bien l’un des « momentums » de l’été. Un incontournable dance qui, plus que les autres, et bien avant tout le monde, a su comprendre la dimension « expérience » d’un festival, la poussant le plus loin possible, théâtralisant son affiche à outrance.

Certes, la mégabamboule dance surprend moins aujourd’hui. Après avoir fêté ses dix ans en grande pompe en 2014, s’être exporté aux États-Unis (2015), puis au Brésil (2016), le TML est en voie de « normalisation »: à moins d’avoir prévu une scène volante, ses extravagances sont attendues. Il n’empêche, voilà un festival qui n’aura de nouveau eu aucun mal à faire le plein. La 12e édition, baptisée The Elixir of Life, attirera pendant trois jours quelque 180.000 festivaliers, de 200 nationalités différentes. À l’affiche, répartis sur une quinzaine de scènes, 400 artistes, dont les habituelles têtes de gondole EDM (Guetta, Aoki, Tiesto…), mais pas seulement (Vitalic, A-Trak, Nina Kraviz, Ed Banger…).

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