Stella Donnelly, la nouvelle voix d’ange de la scène australienne
Vrai talent brut de 25 ans, Stella Donnelly fait rêver avec la justesse de ses notes et la douceur de sa voix. Son dernier clip, Mechanical Bull, vient tout juste de sortir.
Sous ces petits airs de Will Byers (de Stranger Things) au féminin se cache une voix d’or. Stella Donnelly, Australienne de 25 ans, fait partie des jeunes pousses pleines de promesses, couronnée par le Levi’s Music Prize de l’artiste la plus mémorable à la Bigsound Music Conference de Brisbane. Son premier EP, sorti l’année dernière et intitulé Thrush Metal, est d’une douceur sans pareil.
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L’un de ses premiers singles, Boys Will Be Boys, surfe sur le thème très actuel du harcèlement sexuel et du viol. Elle s’est confiée dans le journal local Perth Now: « J’ai écrit cette chanson début 2016, mais c’était étrange parce qu’elle est sortie juste quand la campagne #metoo a eu lieu. Je suis contente que ce soit une chanson qui aide les gens à comprendre ce que les femmes essayent de dire. C’est quelque chose que je vais toujours défendre et soutenir.«
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La jeune chanteuse doit maintenant s’habituer à sortir de son Australie natale. Sa participation au festival Great Escape de Brighton est déjà confirmée, mais également au prestigieux South By Southwest, au Texas. Une ascension fulgurante pour Stella Donnelly qui est presque née artiste. Fille d’un professeur de musique, elle a grandi en jouant de la guitare et du clavier, son frère étant batteur. Ses influences vont de groupes de rock gallois à Nina Simone, Electric Light Orchestra et même du disco. Mais c’est la galloise Cerys Matthews, du groupe Catatonia, qui aura le plus d’influence sur elle. « Elle est assez forte, et ce qu’elle dit dans ses paroles est assez courageux, donc j’ai eu de la chance d’avoir cette influence« , racontait-elle, toujours à Perth Now.
Ayant appris l’art de la musique depuis toujours et surtout dans les groupes de cover dont elle faisait partie, la jeune australienne a commencé à écrire des musiques. « J’ai toujours eu ces chansons que je voulais sortir mais je ne savais pas trop comment ni dans quelle vibe je voulais les présenter. Puis j’ai eu ce petit éclair où je me suis dit ‘Oh, tu n’as pas à le faire de telle ou telle manière, fais-le comme tu le sens' ». Et faire les choses comme elle le sent, elle sait le faire: son EP Thrush Metal a été conçu d’une manière assez rudimentaire: il a été enregistré dans un salon, sa guitare coréenne lui a coûté 100 dollars et était selon elle la pire guitare du monde. D’ailleurs, le fait d’avoir gagné des récompenses pour cet EP la fait bien rigoler, « mais c’est aussi vraiment encourageant. Je suis restée moi-même pour cet EP et je pense que je suis sur la bonne voie« , conclut-elle.
Guillaume Scheunders
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