Album - Honestly, Nevermind
Artiste - Drake
Genre - Rap
Label - OVO
“Honestly, Nevermind”
En star planétaire qu’il est, Drake a pris l’habitude de ne jamais laisser son public trop longtemps sans nouvelles. On ne s’attendait malgré tout pas à le voir dégainer aussi rapidement son nouvel album, le septième. Annoncé quelques heures à peine avant sa sortie, Honestly, Nevermind a déboulé sur les plateformes par surprise vendredi dernier. Il arrive moins d’un an après Certified Lover Boy. À l’époque, le disque en question n’avait pas eu trop de mal à poursuivre la liste de records battus par le rappeur –plus gros démarrage de l’Histoire des plateformes Apple et Spotify, plus grand nombre de morceaux rentrés dans le top 10 US, etc. Pour autant, les chiffres ne sont pas tout. Et si Drake a largement contribué à changer la face de la pop durant les années 2010, l’impact d’un disque comme Certified Lover Boy a été nettement plus anecdotique. Il faut donc saluer la direction prise par Honestly, Nevermind. En roue libre sur CLB, Drake revient avec un album resserré (14 titres, 52 minutes et un seul featuring, 21 Savage), et surtout un parti pris clair: celui d’un disque orienté vers le club et la dance music. Déjà testée à l’une ou l’autre occasion (Passionfruit sur la mixtape More Life, notamment), la formule permet d’emmener le crooning du Canadien enfin ailleurs. Par exemple vers la tech-house sur Falling Back ou le son Jersey club sur Currents. Avec Massive, il zieute même du côté de l’amapiano, dérivé sud-africain de la house (Black Coffee est l’un des producteurs de l’album). Certes, Honestly, Nevermind n’est pas une totale révolution -le flow de Drake reste immédiatement reconnaissable. Mais si on pourra reprocher au rappeur de n’avoir fait qu’un demi-pas, il part au moins dans la bonne direction.
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