Nicolas Jaar, Space Is Only Noise, Distribué par Circus Company/NEWS, 3/5
SLOW HOUSE | Jeune prodige, Nicolas Jaar s’est fait remarquer dès son premier maxi, sorti en 2008 (il n’a alors que 17 ans). Au programme, une house subtile avançant au ralenti. Pour son premier album, il pousse encore le bouchon un peu plus loin. Ou un peu plus profond. Le Chilien, basé à New York, descend en effet encore un peu plus dans les BPM, jusqu’au niveau 0. Le décor est minimal, le paysage méditatif. Certes, la plongée abyssale peut donner le bourdon, mais reste toujours captivante. Ici et là, des bribes de dialogues de films français (Godard) pourraient également faire pencher l’OSNI du côté de la prétention. Limite frôlée mais jamais atteinte, le spleen de Jaar continuant de surprendre tout le long, comme sur I Got A Woman, mêlant la voix de Ray Charles et un texte du poète Dada, Tristan Tzara. Du grand art…
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L.H.
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