Les Ardentes J3 : tops/flops
Après la drache de vendredi, Hamza a rincé les Ardentes avec une pluie de hits
Le plus tubesques : Hamza
Un habitué de la maison. Après son passage sur la main stage des Ardentes l’an dernier, le plus américain des rappeurs francophones était de retour, cette fois sur la Big Eye. Une plus petite scène, qu’il a logiquement fait déborder, attirant la grande foule. Au programme, le menu Hamza classique, saucegod, salade tout. Soit une flopée de tubes – Godbless, Life, Dale, etc -, enchaînés sans chichis, de manière aussi détachée, qu’implacable.
La cote : 6/10
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La plus belle cagoule : Houdi
Gros souk l’an dernier pour son premier passage sur la scène Wallifornia. Chambard encore plus gros pour le retour de Houdi, cette fois sous le chapiteau du Konbini Forcing Club. Cagoulé, le jeune rappeur français n’a toujours sorti qu’une mixtape. Mais a déjà les hymnes (Monaco) et la fan base pour l’emmener loin.
La cote : 7/10
La plus belle anomalie : Kalika
Seule fille de la journée programmée sur la scène Konbini. Et dans un format pop indé qui tranche avec l’affiche majoritairement rap. Kalika a dû batailler dans une audience parsemée pour se faire entendre. La tactique ? S’amuser d’abord soi-même, pour mieux embarquer le public avec elle. Accompagnée de deux musiciens (batterie et clavier-guitare) et de Christelle, danseuse-ambianceuse-drag, Kalika zigzague entre exubérance (hyper)pop, sorties électro, et éclates punk. Avec l’attitude, le propos, et les refrains qui font les meilleures pop star.
La cote : 7/10
Le plus « easy rider » : Don Toliver
Si vous faites partie, comme nous, de ceux qui pensent que la vague fusion des années 90 étaient l’une des pires abominations musicales, et que le retour des guitares via la vague emo est tout sauf une bonne nouvelle, vous avez pu vous méfier du concert de Don Toliver. Le protégé de Travis Scott a pourtant tiré habilement son épingle du jeu. Sorti il y a tout juste un mois, son dernier album, Hardstone Psycho, reprend volontiers l’imagerie biker. Sur scène, l’Américain – « Hello, Brussels ! » – a d’ailleurs amené des grosses cylindrées, plantées devant des barrières heras et des barbelés. Derrière les grillages, son DJ mais aussi un clavier et une… guitare électrique. Histoire d’injecter en live des riffs métalliques au kilo. Mais, à l’instar du single Bandit, sans jamais basculer dans l’agression à la Playboi Carti ou le roulage de mécaniques grand-guignolesque.
La cote : 7/10
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