Lanterns Lit, le magnifique clip humanitaire de Son Lux
Son Lux dévoile le clip vidéo de Lanterns Lit, piste de clôture de son album Lanterns. D’une beauté et d’une poésie rares, les images proviennent d’un court métrage réalisé par SJ Finlay pour l’association Hope For The Nations visant à aider les enfants de l’Asie du Sud-Est.
Ryan Lott, plus connu sous le nom de son projet musical Son Lux, est cet ovni qui a survolé les plaines des Ardentes et de Dour cet été… Et il continue à faire parler de lui en dévoilant le clip vidéo de Lanterns Lit, morceau qui clôt un album tout aussi aérien, Lanterns, sorti en 2013. Les images sont d’une beauté et d’une poésie rares et proviennent d’un court-métrage réalisé par SJ Finlay pour son projet #ChildrenOfChange visant à aider les enfants d’Asie du Sud-Est, avec l’association Hope For The Nations.
« La vidéo de Son Lux pour Lanterns Lit est tellement magnifique que vous pleurerez certainement en la regardant », assure-t-on sur Noisey, la branche musicale de Vice, premier site à avoir relayé le clip de Son Lux. Le court métrage de Finlay ne versera pourtant pas dans le pathos. « Je voulais vraiment susciter de l’empathie pour ces enfants sans être trop lourd ou cliché, en évitant le côté un peu old school avec le regard miséreux de l’enfant »,se défend Finlay dans une vidéo commentée sur Vimeo. « Je voulais montrer leur point de vue et leur environnement et comment, pour la plupart d’entre eux, ils voient le nouveau monde et la technologie avec une distance. » Dans Lanterns Lit, des enfants errent, seuls, à travers les paysages désolés de l’Asie du Sud-Est. Puis, s’élève dans le ciel violacé une fusée que tous observent, impassibles, alors que les paroles « I keep my lanterns lit » sont répétées hypnotiquement sur un fond de musique orchestrale, résonnant comme un message d’espoir pour ces enfants de la pauvreté. Envoûtant.
Cette dernière scène est une sorte de métaphore du ressenti de Finlay lorsqu’il a voyagé en Asie du Sud-Est pour le tournage de son documentaire. « L’idée d’évasion découlait vraiment de ma situation; je pouvais juste débarquer, prendre des photos, puis, repartir à bord d’un avion, mais eux [les enfants], ils étaient coincés là et ne pouvaient jamais espérer partir, parce qu’ils sont simplement trop pauvres. » Par ce court-métrage, dont la date de sortie est prévue pour cet automne, Finlay espère ainsi amener les gens à prendre le temps de réfléchir, et peut-être, espère-t-il, à signer pour aider ces enfants issus du projet #ChildrenOfChange. Plus d’informations à propos de son initiative sur son site.
TTT (st.)
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