Esperanzah! J1: tu as le look Coco
Les soeurs Casady ont troqué les jouets de leurs débuts contre le Rajasthan Roots. Un ensemble traditionnel indien aux instruments parfois obscurs. Et ça colore fameusement leur musique.
On se plaint souvent que les festivals d’été perdent de leur identité. Que les Francofolies de Spa font dans la musique anglophone. Que Couleur Café et autres joyeusetés initialement « world » (on n’aime pas le terme mais tout le monde comprend) tapent dans la pop et le rock traditionnels… Faut pas prendre les gens pour des cons. Si Joshua et Beverly Jo Scott se promenaient fin juin sur le site de Tour & Taxis, c’était l’occasion pour les organisateurs de surfer sur la vague « télécrochet pourri » de la RTBF… On s’est déjà demandé ce que foutaient des artistes, très chouettes au demeurant (Moriarty, la folkeuse Clare Louise), au pied de l’Abbaye de Floreffe. Et on pouvait quelque peu s’interroger sur la présence en cette 11e édition d’Esperanzah! de Coco et Rosie. Il est un peu plus de 19 heures et on comprend vite fait bien fait que Bianca et Sierra sont à leur place. Les soeurs Casady ont troqué les jouets de leurs débuts contre le Rajasthan Roots. Un ensemble traditionnel indien aux instruments parfois obscurs. Et ça colore fameusement leur musique.
Tez, leur human beatbox (boîte à rythmes humaine pour les francophiles) est vraiment incroyable et on craque toujours autant pour la voix de canard de Bianca, Karen Dalton des années 2000. Celle, lyrique, de Sierra, donne cependant par moments au tout des relents d’Eurovision et les flûtes finissent par hérisser les poils de bras (la pluie et le froid s’en chargeront par la suite).
Black Rainbow, le nouveau single We are on fire (pas top top) dévoilé en juin… Avis mitigé. Assurément moins bien qu’à Dour l’an dernier. Mais souvent là où on ne les attend pas, les deux soeurs sortiront bientôt leur cinquième album. Curieux d’entendre ça.
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